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samedi 23 novembre

Non-mixité à l’école : une expérimentation à Remiremont pour l’année scolaire 2022-2023

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Photo d’archives 

C’est une idée qui peut paraître un peu à contre courant, mais qui a ses défenseurs. Différentes associations militent depuis plusieurs années pour la réintroduction de la non mixité dans l’enseignement en France. Notamment dans le primaire, où les avantages sont jugés les plus bénéfiques. Une expérimentation va être lancée au niveau national pour l’année scolaire 2022-2023. Quelque 350 établissements français devraient être concernés. Parmi ceux ci, une école romarimontaine.

Il reste encore à déterminer laquelle des écoles de la commune va se prêter à cette expérience. La décision a été mise à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil Municipal. Un courrier doit être envoyé prochainement aux parents d’élèves pour leur demander leur ressenti concernant la non-mixité. On verra peut être en septembre à l’entrée d’une école romarimontaine des classes composées uniquement de filles ou uniquement de garçons. Cette nouvelle organisation, promue par des pédagogues de tous bords, est basée sur différents constats. « La non-mixité permet aux garçons et aux filles de progresser plus rapidement, et d’obtenir de bien meilleurs résultats scolaires, comme le prouvent les études des autres pays. Elle constitue donc un avantage pour réussir de bonnes études supérieures », explique Nadine Véran, de l’académie, chargée de la mise en place de l’expérimentation. « La maturité intellectuelle des filles est souvent, supérieure à celle des garçons à l’école primaire. Le peloton des premiers de classe est encore, jusqu’en terminale, composé en majorité de filles ». C’est notamment cette différence qui justifierait un retour à la non mixité. Et ce n’est pas tout. « Il existe, dans les classes mixtes, un jeu de la séduction qui déconcentre de l’apprentissage ». Quelques problème subsistent cependant. Comment faire si un élève souhaite être considéré comme un garçon le lundi et une fille le mardi ? Si par exemple un écolier souhaite participer au cours d’EPS (Education Physique et Sportive) en tant qu’écolière, afin de profiter du barème avantageux réservé aux filles ? « Nous nous penchons sérieusement sur ces questions », affirme Nadine Véran.

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