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dimanche 24 novembre

Trémonzey – Leur maison menace de s’effondrer

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Nathalie Aeby et Eric Toussaint ont investi dans une maison à ossature bois dans les Vosges, à Trémonzey, en 2004. Mais aujourd’hui, suite à des infiltrations d’eau, leur maison menace de s’effondrer. L’affaire était jugée devant le tribunal.

Pour le couple de vosgiens Nathalie Aeby et Eric Toussaint, tout a commencé en 2004 lorsqu’ils décident de faire appel à un constructeur de maisons à ossature bois pour faire construire leur maison sur les hauteurs de Trémonzey. L’entreprise vosgienne était connue. « En 2004, nous faisons construire notre maison par un constructeur vosgien de renom qui se targue d’une expérience et d’un savoir-faire de plus de 40 années. Nous sommes en confiance. Le chantier se déroule avec quelques aléas sans conséquences. » explique Eric Toussaint.

Très vite leur habitation se dégrade et le couple se retrouve sans aucun recours possible. « En 2011, on découvre des infiltrations d’eau au niveau du seuil d’une baie vitrée. Un courrier avec accusé de réception est envoyé au
constructeur. Le dirigeant se déplace et minimise les faits sur un simple examen visuel. Un salarié de l’entreprise vient rejointoyer la liaison rail de volet/huisserie qui doit être à l’origine du problème. Nous en restons là car l’infiltration disparaît. La structure bois pourrie, apparemment de faible étendue (vue de l’extérieur), n’est pas remplacée. Puisque les désordres sont « réparés » à l’amiable dans le cadre de la garantie décennale, il ne nous vient pas à l’esprit d’intenter une procédure judiciaire. » poursuit Eric Toussaint.

Aujourd’hui la maison menace de s’écrouler. Le bâtiment souffre des infiltrations d’eau. Les poutres en bois qui soutiennent la maison pourrissent également suite à l’humidité. Pour le couple, leur maison cumule les défauts de fabrication, ce qui permet à l’eau de s’infiltrer partout.

En 2017, Nathalie Aeby et Eric Toussaint décident rapidement de contacter le constructeur de leur maison.

« En 2017, nouvelle découverte toute aussi fortuite d’une infiltration sous le seuil d’une autre baie vitrée lors de travaux de ravalement de façades. Les dégâts sont d’une ampleur bien supérieure à ceux de 2011. Le dirigeant se déplace et avant même d’avoir inspecté le chantier, nous annonce que les travaux seront à notre charge du fait que la garantie décennale est forclose. Un mois de travaux seront nécessaires à éventrer les façades, retirer l’isolation extérieure, retirer l’isolant intérieur gorgé d’eau, remplacer la structure bois pourrie et refermer les façades. » déplore le couple vosgien.

Le couple décide de contacter son assurance qui « reconnait » l’existence d’un problème et lance une expertise contradictoire. Ils reconnaissent la responsabilité du système constructif employé par le constructeur aggravé
par le défaut d’origine des fenêtres. « L’expert du constructeur nous explique que le problème est récurrent chez les constructeurs de maisons à ossature bois et qu’il ne peut être ignoré de notre constructeur. » commente Eric Toussaint. L’assurance du constructeur refuse de prendre en charge le sinistre, « au prétexte que la déclaration de sinistre est postérieure à la garantie décennale. »

Les murs sont toujours gorgés d’eau. Le couple prend alors la décision de poursuivre en justice le constructeur. L’affaire était donc jugée devant le tribunal, mais, surprise, le couple a été débouté. Le tribunal a estimé que la procédure est intervenue trop tard. En effet la garantie décennale a pris fin en 2015.

Aujourd’hui le couple veut alerter la population sur les risques liés à la construction bois et cherche à contacter d’autres victimes de ce constructeur de maisons à ossature bois.

 

Maison

ossature bois

trémonzey

Vosges

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    Le bois c’est bio, c’est tendance, c’est la santé, c’est le sauvetage du climat, c’est « saint », la Zoé dans le garage est un plus.
    Un peu comme la conserve artisanale sur le marché bio.
    Signaler la pourriture, les insectes, la mérule, les nuisibles, les rongeurs et autres joyeusetés sont le faits de vieux réacs bornés.
    Combien de « chalés » de montagne sont à détruire après 30 ans ?

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