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samedi 23 novembre

Remiremont : grand oral sur la santé pour six des candidats aux législatives

7 minutes top chrono pour présenter leurs solutions

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Six des huit candidats aux élections législatives dans la circonscription ont répondu présent et sont venus passer leur grand oral ce vendredi soir devant le public réuni au centre Gilbert Zaug. A l’invitation de l’Ademat-h, ils ont présenté leur vision de la politique de santé à mener pendant la prochaine mandature. Un sujet plus que jamais d’actualité après plusieurs semaines de crise au centre hospitalier de Remiremont et des difficultés toujours à surmonter.

Ils se sont succédé au pupitre pour 7 minutes de présentation et quelque six minutes supplémentaires d’échange avec les habitants. Anne Caroline Erb, Marina Colin Duparcq, Pierre François, Christophe Naegelen, Béatrice Pierrat et Stéphanie Villemin ont disposé de ces courtes minutes pour évoquer les principaux enjeux et exposer leur solutions concernant la politique de la santé, l’hôpital, la médecine de ville, les maisons de retraites, etc. A quelques semaines du scrutin, l’Admat-h (Association de défense maternité et Hopital Remiremont) a décidé d’organiser ce débat public et de proposer une série de questions aux futurs députés potentiels. Voici quelques uns des sujets : Que comptez-vous faire pour remédier aux inégalités de répartition des professionnels de santé sur le territoire national ? Pour combler les postes vacants de médecins, infirmiers, aides-soignants à l’hôpital public ? Pour permettre partout une prise en charge des urgences 24h/24 et 7j/7 exempte des délais dommageables que nous connaissons aujourd’hui ? Pour améliorer la prise en charge en psychiatrie ? Pour répondre aux enjeux de la perte d’autonomie ?

Globalement, les constats semblent partagés. La nécessité de la suppression du numerus clausus, l’inefficacité des ARS (Agences régionales de Santé), le besoin d’attirer des médecins dans les zones désertées, la volonté de maintenir des services d’urgences, de préserver l’hôpital. Les lourdeurs administratives qui entravent le personnel médical sont également évoquées. Et le manque de médecins, encore et toujours. Selon Christophe Naegelen, il faut « augmenter drastiquement le nombre d’étudiants en médecine » et « donner aux facs de médecine les moyens de les former ». C’est un objectif largement partagé. Marina Colin Duparcq souhaite « réintégrer les soignants suspendus immédiatement ». Anne Caroline Erb, de son côté, évoque l’installation obligatoire des nouveaux docteurs dans des territoires qui en ont le plus besoin : « On pourrait proposer à nos jeunes médecins de venir 2 ou 3 ans dans les zones où il en manque ». Pour Stéphanie Villemin, « la télémédecine peut être une solution d’urgence » face au manque de médecins. Côté hospital, Pierre François pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron, avec la fermeture de milliers de lits, « une tendance qui a été poursuivie aveuglement pendant cette crise sanitaire ». Béatrice Pierrat évoque la création de centres de santé et la possibilité d’« embaucher des médecins salariés ». Si les solutions proposées ont des différences, on n’a pas perçu de clivages insurmontables ce vendredi soir. Pas dans les discours des candidats en tout cas. Un plus long temps de discussion serait nécessaire pour éclairer un peu plus certains points.

 

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