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dimanche 10 novembre

Le Syndicat : être une femme et chauffeur routier, « Pas de soucis »

Une jeune vosgienne nous explique son arrivée dans ce milieu très masculin

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megane tisserand

Aujourd’hui, 8 mars, c’est la Journée Internationale des droits des Femmes. Le premier « National Woman’s Day » a eu lieu 1909 à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. L’opération s’est reproduite et s’est internationalisée. Elle prend aujourd’hui une nouvelle dimension alors qu’un nouveau féminisme est promu. Mais loin des US, des manifestations parisiennes et des pancartes violettes, nous pouvons ce mercredi nous intéresser à la diversité des parcours de femmes vosgiennes.

Fondation d’un foyer, création d’une entreprise, vie religieuse, les femmes choisissent des chemins de vie et des parcours professionnels fort variés. Et parfois dans des métiers habituellement plutôt masculins. C’est notamment le cas de Mégane Tisserand, qui est chauffeur de poids lourd au sein des équipes des Transports Rouillon, au Syndicat. Elle parcourt chaque jour jusqu’à 500 kilomètres. « Ca fait quatre ans que je travaille dans l’entreprise, chez Rouillon », affirme-t-elle. Depuis qu’elle jeune, la vosgienne a toujours été intéressée par tout ce qui touche à l’automobile. Cependant, « j’ai pas fait ça tout de suite », précise-t-elle. Après avoir emprunté une autre voie, « je suis revenue à mes premiers amours ». Lors de portes ouvertes dans un lycée à Gérardmer qui proposait un Bac Pro Transport et Logistique, elle a fait une première approche du métier. Plus tard, elle a décidé d’arrêter sa licence en Mathématiques, Informatique et Sciences de l’Ingénieur et de se réorienter professionnellement.

Elle a tout d’abord fait un stage. Et le métier de chauffeur lui a tout à fait convenu. « Tout le monde est un peu comme une grande famille. La grande famille des routards », nous explique Mégane Tisserand. « C’est un monde qui m’a vraiment plu ». Elle a certes été confrontée à certains petits problèmes avec des chauffeurs d’autres entreprises. Des remarques « par rapport à la force physique, etc ». Mais cela ne pose pas véritablement de problème. « Une palette d’une tonne, ça reste une palette d’une tonne, pour un homme ou pour une femme ». D’autant qu’aujourd’hui le matériel disponible renforce l’égalité entre les deux sexes. Elle constate «toujours un peu de misogynie de la part de certains ». Mais cependant, « ça reste une minorité qui réagit de cette façon ». Et la vosgienne encourage les potentielles candidate : « Pour toutes les femmes qui voudraient le faire : qu’elles se lancent ! », conseille-t-elle. « Pas de soucis, elles seront bien acceptées ». La place des femmes dans l’entreprise reste minoritaire, mais pas négligeable du tout : « Dans l’entreprise, on doit être une dizaine de femmes maintenant ». Sur quelque 150 chauffeurs.

8 mars

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Vosges

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