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vendredi 22 novembre

Rupt-sur-Moselle : débrayage chez Antolin suite à l’annonce de licenciements

Trois personnes du service de comptabilité seraient concernées

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Un débrayage a lieu ce mardi matin au sein de l’entreprise de fabrication de matériel automobile Antolin, située à Rupt-sur-Moselle. Un second est prévu à 13h30. En cause, l’annonce d’un plan de licenciement. Trois personnes du service de comptabilité seraient concernées. Des salariés se sont rassemblés devant les locaux de l’entreprise pour exprimer leur désaccord et leurs craintes pour la suite.

« On nous annonce un licenciement collectif », explique Pascal Simon, secrétaire CSE, délégué syndical CFDT. Un premier PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) avait eu lieu en 2009. A l’époque « on était plus de 300 ». Quelque 65 salariés avaient perdu leur emploi. « Depuis cette période là, les effectifs sont réduits à bas bruit (…) petit à petit ». Aujourd’hui, 141 CDI subsistent. Pascal Simon signale « des gens qui supportent une charge plus qu’ils ne devraient (…) Moins nombreux, mais toujours la même charge de travail ».

« On ne peut pas accepter ça », estiment les délégués syndicaux. Les personnes concernées par ce nouveau plan auraient autour de 52 ou 59 ans. Une fois l’emploi transféré en Inde, ou ailleurs, difficile de retrouver un travail à cet âge là. « Ce qu’on demande, c’est qu’ils les reclassent en interne (…) mais pas qu’ils les mettent dehors ». Par ailleurs, des inquiétudes se font sentir concernant d’autres métiers. « On craint aussi pour les administrateurs des ventes ». Un emploi qui serait lui aussi délocalisable. « Ça peut se faire depuis Tanger aussi ».

« Aujourd’hui, mardi 25 avril, c’est l’actuel CSE qui est convoqué pour, à nouveau, un projet de licenciement collectif, certes sans commune mesure avec celui de 2009, mais tout aussi traumatisant pour les salariés qui seront touchés », affirment les syndicats CFDT et CGT dans leur communiqué. « Le groupe, après avoir réduit les effectifs à bas bruit dans tous les service (…) décide cette fois-ci, non plus de reclasser des salariés dont les postes sont supprimés, mais bien de licencier purement et simplement ». Tous les salariés sont appelés à observer des heures de débrayage dans la journée en signe de solidarité.

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