Le musée Charles de Bruyères à Remiremont a attiré 3989 visiteurs l’année passée, un record d’après son directeur Aurélien Vacheret. Riche d’une collection de 2538 objets, dont 1500 sont exposés, le musée acquiert régulièrement de nouvelles œuvres. Nous vous en présentons quelques-unes arrivées tout récemment.
Deux coffrets
L’un est en marqueterie de paille et date de la 2ème moitié du 17ème siècle. Le second est en véritable cuir clouté, il contient des images de Lyon datées, chose assez rare également pour son époque, puisque son créateur Léonard Gaultier est décédé en 1635 et ce coffre est le seul signé de lui. L’œuvre a permis de faire avancer les connaissances en matière de datation pour ses semblables.
Un saladier
Un saladier en faïence qui est originaire de Nevers et qui est daté de 1743. La pièce est assez rare puisque figure dessus le nom de sa commanditaire : Catherine Païen. Il représente l’histoire de l’enfant prodigue après avoir quitté son père, qui profite d’un repas avec des courtisanes. D’après l’Histoire de l’art, après avoir dilapidé son héritage personnel, l’enfant retourna auprès de son père.
Une balance Romaine
Datée de 1703, cette balance Romaine est un objet noble, car il est gravé par son fabricant P. Ferry. La notation contient les termes latins « Me Fecit » à traduire comme « m’a fait ». Il provient d’une ferme Vosgienne située à Herpelmont et appartenait à Jean Thouvenel.
Un coffret du Saint Sacrement
Ce coffret représentant le Saint Sacrement est originaire des Vosges et appartenait à un certain Joseph Rouillon. Il est daté de 1760 et est orné de gravures très précises. Il aurait donc servi pour les Saints Sacrements et aurait contenu des hosties.
Le musée contient également beaucoup d’autres œuvres : peintures, dessins, gravures, verreries et bien d’autres. Beaucoup de mobilier est originaire de notre département et la verrerie de Lorraine. D’ailleurs, une belle collection de verrerie d’Emile Gallé est également à découvrir sur place et pour compléter votre visite, vous pourrez vous rendre au Musée Charles de Friry, qui vient tout juste de compléter la salle des étains et qui accueille presque autant de visiteurs : ils ont été recensés à 3170 l’an dernier.
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