Le 14 janvier 1991, Anaïs Marcelli, une fillette de 10 ans, disparaissait tragiquement en rentrant de l’école à Mulhouse (Haut-Rhin). Son corps sans vie était retrouvé trois mois plus tard, en avril, au col de Bussang, dans les Vosges. Ce meurtre, jamais élucidé, demeure un mystère depuis plus de trois décennies. Aujourd’hui, 34 ans après son enlèvement, la justice relance l’enquête avec un nouvel appel à témoin, relatent nos confrères de BFM TV.
Sous l’égide du pôle judiciaire de Nanterre, un numéro vert (0800.35.83.35) et une adresse mail dédiée (temoignage-ocrvp@interieur.gouv.fr) ont été mis en place pour recueillir tout renseignement susceptible de faire avancer cette affaire classée parmi les « cold cases ».
Au fil des années, de nombreuses pistes avaient été explorées sans succès. Les enquêteurs avaient envisagé des suspects tristement célèbres tels que Francis Heaulme, Michel Fourniret, ou encore un pédophile néerlandais, Michel Stockx. Jean-Pierre Treiber avait également figuré parmi les noms évoqués. Mais aucune de ces pistes n’a permis de résoudre ce drame.
Avec cet appel à témoin, les autorités espèrent que de nouveaux témoignages ou des éléments oubliés pourraient émerger. Les avancées technologiques et scientifiques, ainsi que le regain d’attention autour de ce dossier, pourraient s’avérer déterminants pour enfin faire la lumière sur le meurtre d’Anaïs Marcelli et offrir à sa famille des réponses tant attendues.
Toute personne détenant une information, même minime, est invitée à contacter les enquêteurs. Ce nouveau souffle dans l’enquête reflète la persévérance des autorités et de la famille pour que justice soit rendue, malgré les décennies écoulées.
1 commentaire
Pourquoi maintenant
Après 34 ans ?
Quelque chose doit m’échapper.