Le centre hospitalier de Remiremont accueillera courant 2025 un service de soins palliatifs, une avancée majeure pour les Vosges, l’un des vingt départements à ne pas en disposer. Ce projet, longuement porté par des élus et des professionnels de santé, marque une étape essentielle dans l’amélioration de la prise en charge des patients en fin de vie sur le territoire.
Un combat de longue haleine
L’idée d’implanter un service de soins palliatifs dans les Vosges ne date pas d’hier. Il y a sept ans, le député Christophe Naegelen a commencé à défendre ce dossier, convaincu de l’importance d’une telle structure pour le département. À l’époque, il insistait déjà sur la nécessité d’implanter ce service à Remiremont, un choix stratégique pour assurer une couverture optimale du territoire.
Depuis, le sujet a été régulièrement remis sur la table, notamment lors des échanges avec Dominique Cheveau, actuel directeur de l’hôpital de Remiremont. Avec le soutien des professionnels de santé, la mise en place du service a progressivement pris forme. « C’est un beau projet, c’est important de l’avoir, ça n’occulte pas les autres problématiques mais c’est une bonne nouvelle. Un service en plus qui est symbolique et important pour les personnes qui en ont besoin ainsi que leur proche », souligne Christophe Naegelen.
Un engagement collectif et des soutiens institutionnels
Si le projet a pu aboutir, c’est grâce à une mobilisation conjointe des élus, de l’hôpital et des autorités sanitaires. Lors des discussions sur le projet de loi sur la fin de vie, prévu à l’Assemblée en 2025, Christophe Naegelen a abordé le sujet avec Catherine Vautrin, ministre en charge du dossier, afin de renforcer l’ancrage du projet auprès de l’État et de l’ARS.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) et la direction de l’hôpital de Remiremont ont officiellement validé l’ouverture du service, preuve que le travail de fond et la persévérance peuvent porter leurs fruits.
Un financement assuré et des perspectives à long terme
L’État financera en grande partie ce service, et des budgets supplémentaires pourraient être alloués à l’issue de l’adoption de la loi sur la fin de vie. Ce soutien financier est essentiel pour garantir la qualité des soins et assurer une prise en charge humaine et adaptée aux besoins des patients et de leurs familles.
L’ouverture de ce service ne résout pas toutes les difficultés du centre hospitalier de Remiremont, mais elle représente un pas en avant significatif pour l’offre de soins dans le département. L’accompagnement des patients en fin de vie et de leurs proches est un enjeu médical et humain majeur, et cette nouvelle structure offrira enfin aux Vosgiens un service dédié à cet accompagnement essentiel.
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