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lundi 24 février

Le karaoké, un phénomène qui ne se démode pas

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Depuis plusieurs années, le karaoké séduit de plus en plus d’adeptes en France. Que ce soit dans des bars, des soirées entre amis ou même chez soi avec des applications dédiées, chanter sur ses morceaux préférés est devenu un loisir incontournable.

Un engouement toujours plus fort

Longtemps associé aux soirées japonaises ou aux émissions télévisées, le karaoké a su conquérir un public varié. Son succès repose sur plusieurs facteurs : l’accessibilité, puisqu’aucune compétence musicale n’est requise, mais aussi la convivialité, qui permet de partager un moment festif entre amis ou en famille. Dans une société où le divertissement interactif est de plus en plus recherché, il offre une alternative aux traditionnelles sorties en discothèque ou aux concerts.

L’arrivée des nouvelles technologies a également renforcé cette tendance. Aujourd’hui, il est possible de s’essayer au karaoké sur son smartphone ou sa télévision, avec des plateformes proposant des milliers de titres à la demande. Mais malgré cette facilité d’accès, l’expérience en groupe reste privilégiée. Rien ne remplace l’ambiance survoltée d’un bar, où l’énergie collective transforme chaque performance en un moment unique.

Un succès bien ancré dans les Vosges

Dans le secteur de Remiremont et sa périphérie, Le Barman, à Eloyes, a su tirer profit de cet engouement en proposant des après-midis karaoké les dimanches en période hivernale, environ tous les quinze jours. Son propriétaire, Manu de Jesus, bien connu du paysage romarimontain, a fait de cet événement un rendez-vous incontournable.

Avec un DJ spécialisé, un large choix de chansons et une ambiance chaleureuse, les dimanches karaoké du Barman attirent une clientèle éclectique, séduite par ce concept original. Pour le propriétaire du bar, qui propose ce concept depuis son ouverture à Eloyes, mais déjà bien avant lorsqu’il tenait un commerce à Remiremont : « Le karaoké permet d’attirer une clientèle variée, venue passer un moment convivial » où, pendant quatre heures de temps, les clients poussent la chansonnette.

Interrogé sur le choix du dimanche, Manu de Jesus explique qu’en hiver, les clients préfèrent généralement rester chez eux en raison du froid et de la nuit qui tombe rapidement. Cependant, le karaoké les incite à sortir pour se divertir, attirant environ 30 % de clients supplémentaires par rapport à une soirée sans animation. Ce succès confirme que le karaoké demeure une valeur sûre, capable de fédérer, d’amuser et de dynamiser les établissements qui l’adoptent.

Alors, que vous soyez chanteur confirmé ou simple amateur, une chose est certaine : le karaoké n’a pas fini de faire vibrer les Vosges !

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