Photographie d’archives.
Ce mardi, le député des Vosges Christophe Naegelen a interpellé Yannick Neuder, ministre de la Santé, au sujet de l’avenir de l’hôpital de Remiremont. Lors de son intervention, il a rappelé la création prochaine d’une unité de soins palliatifs et a mis en avant les difficultés financières rencontrées par l’établissement, notamment avec la suppression de l’accueil téléphonique.
Des questions cruciales sur l’avenir de l’hôpital
Face au ministre, Christophe Naegelen a formulé trois questions essentielles :
- Quelle vision et quels engagements l’État et l’ARS ont-ils pour l’hôpital de Remiremont ?
- Quelles mesures à court terme seront prises pour faire face au manque de personnel soignant, notamment d’urgentistes et de pédiatres ?
- Comment l’État va-t-il financer l’ouverture de l’unité de soins palliatifs ?
Une réponse axée sur le maillage territorial et la formation
En réponse, Yannick Neuder a souligné l’importance du maillage territorial pour garantir l’accès aux soins, insistant sur le rôle de proximité que doit jouer l’hôpital de Remiremont en lien avec les autres établissements hospitaliers du département.
Concernant la suppression de l’accueil téléphonique, le ministre a affirmé ne pas être favorable à une absence de personnel de proximité et s’est engagé à réexaminer la situation.
Sur le manque de personnel soignant, il a rappelé les mesures gouvernementales ambitieuses :
- La suppression du numérus apertus pour augmenter le nombre d’étudiants en médecine,
- Le retour des étudiants français formés à l’étranger,
- Une meilleure prise en charge des PDHUE (praticiens diplômés hors Union Européenne),
- L’arrivée de 3 700 docteurs juniors en novembre 2026.
Enfin, concernant les soins palliatifs, Yannick Neuder a assuré que les financements étaient bien prévus dans le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) et qu’il espérait pouvoir inaugurer ce nouveau service à la fin de l’année.
Un soutien avec des regrets sur le manque d’anticipation
À l’issue de l’échange, Christophe Naegelen a déclaré soutenir les mesures avancées par le ministre, tout en regrettant le manque de travail en amont. Il a rappelé que ses demandes aux précédents ministres de la Santé n’avaient pas abouti et qu’un meilleur dialogue avec les acteurs du territoire aurait permis à l’hôpital de Remiremont d’être un établissement complémentaire d’Épinal, et non un « sous-hôpital ».
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