Sophie Tedeschi est une artiste peintre française. Après un passage à l’école des Beaux-Arts, elle fait sa première exposition à l’âge de 25 ans au Château de Clermont, ancienne propriété de Louis de Funès. À 28 ans, elle part pour la Chine où elle sera la première femme française à exposer ses peintures au Musée National des Beaux-Arts de Pékin. Après des expositions dans plusieurs pays du monde, charmée par les musées de Remiremont, elle expose cet été ses peintures au Musée Charles Friry et au Musée Charles de Bruyères.
L’exposition nommée « D’encres et d’huiles » présente plusieurs tableaux de 1993 à aujourd’hui. Séparée dans deux musées différents, l’une, située au Musée Charles Friry, présente 18 peintures à l’huile de différents formats. La seconde se trouve au Musée Charles de Bruyères et affiche 25 encres chinoises.
L’art de Sophie Tedeschi est très accentué sur les couleurs et les matières. Pour l’artiste, celles-ci doivent s’accorder avec le sujet de l’œuvre. D’ailleurs, pour le sujet, Sophie peint en fonction du titre de son tableau. L’idée lui vient dans un premier temps et elle adapte ensuite ses coups de pinceaux au thème imaginé. Pendant la création, elle visualise régulièrement son travail, même si ses gestes sont spontanés et instinctifs. C’est un dialogue entre la peinture et son imagination.
Parfois inspirée par la culture chinoise, tantôt par la nature et ses couleurs ou bien, dans un tout autre registre, par un monde fantastique avec des mutants : ses peintures abordent des histoires différentes, qui nous font voyager et puiser dans notre imaginaire. Ainsi, la peintre explique que ses tableaux ne sont pas enfermés dans un cadre précis, elle veut donner une impulsion au regard du spectateur pour qu’il interprète lui-même ce qu’il aperçoit. Alors, quelques fois, la première impression visuelle de l’œuvre en cache peut-être une autre dans les petits détails.
Ses encres de Chine sont d’autant plus instinctives, mais demandent plus de concentration lors de la création, car on ne peut pas revenir en arrière. Sophie Tedeschi se laisse guider par ses pinceaux tout en imaginant quelles formes et possibilités sont réalisables. L’encre de Chine permet des techniques variées grâce aux 5 tons de noir possibles et à la fluidité de la matière. Il faut savoir lire la réaction sur le papier pour créer un résultat harmonieux.
Si vous éprouvez un coup de cœur pour le travail de Sophie Tedeschi, les tableaux sont en vente et vous pourrez vous adresser à l’accueil du musée. L’exposition est visible jusqu’au 22 septembre 2024 du jeudi au dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
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