Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 22 novembre

Remiremont – Top départ pour les travaux du réseau de chaleur urbaine

3 commentaires

3

Écouter cet article

Les travaux du futur réseau de chaleur urbaine vont débuter lundi 22 juillet dans le quartier du Rhumont à Remiremont. C’est un réseau de 9 km qui va voir le jour et il alimentera 60 bâtiments de la ville. Le projet, divisé en 5 phases d’aménagement, devrait être livré pour septembre 2025.

La réunion de lancement en présence du maire de Remiremont, de la préfète des Vosges, de la présidente de la Communauté de Communes de la porte des Vosges méridionales et de membres de l’entreprise Dalkia a eu lieu jeudi 18 juillet.

Le projet, de grande envergure, s’inscrit dans une démarche écologique et économique puisqu’il consistera à implanter une chaufferie biomasse qui disposera d’une chaudière bois-énergie de 3 MW à la place de la chaufferie du quartier actuellement utilisée par Vosgelis. Pour réduire au maximum l’impact écologique et économique, la chaufferie actuelle ne sera pas détruite, mais restaurée. Jean-Benoît Tisserand a tenu à souligner que cette transition permettra une indépendance énergétique et soutiendra l’emploi local en faisant travailler des entreprises vosgiennes pour fournir la matière première.

Ce système permettra de baisser de 85 % les rejets de CO2 et de réaliser une économie de 300 000 € pour la ville de Remiremont. 60 bâtiments seront connectés à l’issue des travaux, entre autres le centre aquatique, le palais abbatial, le centre hospitalier, la caserne des pompiers, le commissariat et 9 écoles, pour ne citer qu’eux.

Le coût de cette transition énergétique s’élève à 18 millions d’euros et est porté financièrement par la société Dalkia, mais aussi la Région Grand-Est. L’État contribue également à 40 % du montant. Enfin, la ville de Remiremont ne déboursera pas d’argent sur ces travaux.

Pourquoi c’est plus écologique et économique ?

Les réseaux de chaleur urbaine sont alimentés par des énergies locales et renouvelables à près de 100 %. Ces réseaux émettent 2 fois moins de gaz à effets de serre qu’un chauffage au fioul ou au gaz. Ils fonctionnent avec un système de canalisations qui achemine vers les bâtiments la chaleur produite. Le système biomasse n’utilise pas un bois prélevé directement dans les forêts, mais bien des matières de récupérations qui ont déjà eu une première exploitation : déchets des industries de transformation de bois, résidus forestiers, palettes, bois en fin de vie… Économiquement, les abonnés bénéficient d’une TVA à 5,5 %.

Retrouvez ci-dessous une vidéo explicative à ce sujet de la société Dalkia :

 

 

 

 

remiremont

réseau de chaleur urbaine

travaux

3 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 830

    PIERRE-EMILE M BOURLIER

    Dubitatif , dubitatif , face à ce nouveau type de chauffage sur le fond ça peu paraître une bonne solution mais qu’adviendra t’il si il y a manque de matière première ? On se fourni en forêt ? Comment contrôle t’on la provenance de la « matière première » dite de récupération .

  • Avatar du commentaire numéro 924

    tremblement

    Je ne suis pas un spécialiste mais un forage de 1000 mètres au niveau de l’ancienne fosse sismique de la Maldoyenne (des flammes en sortaient) n’aurait pas été plus rentable, neutre en CO2 et particules et pérenne ?

  • Avatar du commentaire numéro 1769

    Hugues

    Cela va représenter, quotidiennement, combien de véhicules poids- lourds qui vont traverser, aller/ retour, l’ octroi, la rue de l’ hôpital et le Rhumont pour alimenter la chaufferie?

Laisser un commentaire