Théo Peduzzi, 27 ans, conseiller municipal et conseiller délégué à Saint-Amé.
Le département des Vosges regorge de jeunes élus, conseillers municipaux ou bien conseillers communautaires. Nous sommes allés à la rencontre de ceux-ci pour échanger sur ce qui les animent dans cette activité, leurs projets et leurs idées. Ils ont tous une vingtaine d’années et évoluent au sein des communes du département dans des rôles bien distincts. Le huitième portrait est celui de Théo Peduzzi, 27 ans, conseiller municipal et conseiller délégué à Saint-Amé.
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai fait des études professionnelles agricoles. J’ai obtenu un bac pro agro-équipement et ensuite un BTS analyse conduite et stratégie des systèmes d’exploitation. J’ai poursuivi avec un titre professionnel de transport de marchandises chez Mauffrey pour acquérir mon permis poids-lourd et super-lourd. Je suis maintenant installé à mon compte dans le domaine agricole et, en parallèle, j’ai également une entreprise de travaux agricoles et de déneigements.
Pourquoi cette envie de devenir élu et quel est votre rôle ?
Quand j’étais plus petit, je faisais partie du conseil municipal des jeunes et ça m’a toujours plu. En effet, je suis né et j’ai grandi à Saint-Amé, alors petit, c’était bien de pouvoir dire ce dont nous avions besoin dans la commune. J’ai arrêté quand j’ai fait mes études.
Concernant mon rôle d’élu, j’ai refusé une première fois d’être dans la liste du maire actuel, car je ne connaissais pas du tout les autres personnes. Par la suite, Marcelle André, alors mairesse quand j’étais petit, m’a aussi proposé cette fonction. Cette fois, j’ai accepté et je me suis retrouvé élu dans la liste de l’opposition. Au final, l’entente n’était pas très bonne, alors j’ai quitté cette opposition et j’ai rejoint la majorité après un vote réalisé en conseil municipal.
Je suis conseiller délégué à l’environnement, car j’ai plus de connaissances et de capacité sur ce sujet. Je m’occupe principalement des forêts, des sources, des carrières, tout ce qui est en lien avec la nature. Cela concerne aussi bien le côté financier, que le côté organisationnel. J’aime vraiment le contact avec les gens, discuter, prévoir et organiser. J’ai la tête qui fourmille d’idées et je veux les mettre en action, surtout dans la commune dans laquelle j’ai grandi.
Il y a vraiment une bonne entente entre les conseillers, nous sommes une équipe soudée et c’est très important pour moi.
Quels projets avez-vous déjà menés ?
Ce sont des projets assez globaux que nous avons porté ensemble, en équipe. Nous apportons tous notre pierre à l’édifice avec nos connaissances et capacités : informatique, matérielle, intellectuelle…
Pour citer un exemple, nous avons mis en place la fête de la ruralité. Elle a déjà été organisée trois fois. Malheureusement, elle a été arrêtée il y a deux ans pour des raisons de main-d’œuvre, car c’est beaucoup de travail. Mais celle-ci va être de nouveau mise en place.
Avez-vous d’autres ambitions par la suite ?
Non, je n’ai pas d’ambitions supplémentaires. Je souhaite rester au niveau local en tant que conseiller municipal. Ce statut prend vraiment beaucoup de temps en supplément de ma vie professionnelle. De plus, un conseiller délégué à l’environnement demande plus de travail qu’un conseiller municipal.
À la rigueur, peut-être un jour envisager de devenir adjoint, mais ce qui compte réellement pour moi, c’est d’entretenir le relationnel, c’est vraiment ce qui m’anime.
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