Lors du conseil municipal du lundi 30 juin, les élus de Remiremont ont voté à l’unanimité une motion présentée par Philippe Cloché, au nom de l’association ADEMAT-H, qui milite pour la défense des services hospitaliers en zones de montagne.
Ce texte souligne l’importance d’un accès rapide et équitable aux soins, à moins de 30 minutes pour tous les habitants. Il réclame le maintien d’un hôpital complet à Remiremont, incluant les services de médecine, urgences 24h/24, chirurgie et maternité.
Les élus exigent également la réouverture des urgences la nuit et les week-ends, après plus de 500 jours de fermeture, ainsi que le retour du service médico-psychologique à Bruyères, fermé depuis plus de 7 ans.
La motion appelle à ce que Remiremont soit reconnu comme un hôpital du Sud vosgien, et non plus rattaché aux Vosges centrales. Elle demande aussi la nomination d’une direction locale dédiée, et s’oppose à toute transformation progressive de l’établissement en simple structure d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
La Ville renouvelle par ailleurs son adhésion à l’ADEMAT-H, affirmant ainsi son engagement en faveur d’un accès aux soins pour toutes les générations, habitants permanents comme saisonniers.
La décision sera transmise à la ministre de la Santé, à l’Agence régionale de santé (ARS), ainsi qu’à la préfecture des Vosges.
Enfin, Jean-Benoît Tisserand a rappelé que cette mobilisation dépasse les frontières communales : environ 40 communes, ainsi que le nord de la Haute-Saône, sont concernées. Le bassin de vie, lui, regroupe près de 100 000 habitants.
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