« Faire face à la réalité et ne plus se voiler la face » c’est un acte courageux, une ligne forte rappelée en responsabilité par le Premier ministre. Je la partage.
La situation des finances publiques exige lucidité et responsabilité ; ni démagogie, ni fausses promesses ! Pour moi, les collectivités territoriales, et en particulier les Régions, devront prendre leur part de l’effort national. Elles l’ont toujours fait et devront le faire encore !
Mais il est indispensable de rappeler un fait : l’effort est aujourd’hui déséquilibré. L’État, qui a produit l’essentiel de la dette, ne peut faire reposer la quasi-totalité des ajustements sur les épaules des collectivités, alors même que ces dernières réalisent 75 % de l’investissement public.
Dans un contexte de transitions majeures — écologique, numérique, industrielle mais aussi sociale —, nos territoires ont besoin de moyens pour accompagner les citoyens et les entreprises. Si l’on veut réussir, il ne faut pas fragiliser les acteurs de terrain.
J’appelle à un véritable dialogue avec l’État, pour construire un cadre équitable et soutenable.
Le courage, c’est aussi de reconnaître les responsabilités de chacun et d’agir ensemble, dans l’intérêt général.
Horaires d’ouverture du Service des Urgences du Centre Hospitalier de Remiremont. |
1 commentaire
Marie
Et, pour compléter » L’État, qui a produit l’essentiel de la dette, ne peut faire reposer la quasi-totalité des ajustements sur les épaules » des plus démunis et des classes moyennes.
Comment ne pas s’insurger quand :
– 210 milliards ont été versés aux entreprises sans contrôle de leur usage ni contre-partie
– La taxe dite « Zucmann », qui permettrait de faire contribuer les ultra-riches, a été retoquée…
– Le scandale des cumcum » a permis des évasions fiscales de plusieurs milliards en toute impunité.
Toutes et tous dans la rue !