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mercredi 15 octobre

Qualité de l’air en Grand Est : un bilan 2025 entre progrès et vigilance

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Respirer un air sain reste un enjeu majeur de santé publique. Dans le Grand Est, la qualité de l’air s’améliore globalement, mais certains polluants continuent de menacer la santé des habitants.

Selon ATMO Grand Est, plus de huit jours sur dix ont présenté en 2024 un air de bonne qualité. Le dioxyde d’azote diminue nettement grâce à la transition vers des véhicules plus propres. En revanche, les particules fines (PM2,5) et l’ozone restent à des niveaux préoccupants, aggravés par le réchauffement climatique. L’objectif régional : atteindre les nouveaux seuils européens d’ici 2030.

Chaque année, près de 5 000 décès prématurés dans la région sont liés à la pollution de l’air. 100 % des habitants ont été exposés à des concentrations supérieures aux recommandations de l’OMS pour les particules et l’ozone. L’asthme touche environ 400 000 personnes, la BPCO cause plus de 2 200 décès annuels, et les allergies aux pollens concernent un habitant sur trois.

Face à ces enjeux, l’ARS, l’Assurance Maladie, la MSA et ATMO Grand Est renforcent leur action commune : surveillance, prévention et sensibilisation. De nouveaux outils accompagnent le public, comme Air to Go (application de suivi en temps réel), IntAIR’agir (visites à domicile pour réduire les polluants) ou encore Pollin’air (réseau de mesure des pollens).

Depuis juillet 2025, les abords des écoles, parcs et zones d’attente sont non-fumeurs dans un rayon de neuf mètres, une mesure de protection supplémentaire pour les enfants et les non-fumeurs.

À l’occasion des 10 ans de la Journée nationale de la qualité de l’air, les acteurs régionaux appellent chacun à se mobiliser. Car respirer un air de qualité n’est pas seulement un objectif environnemental : c’est une condition essentielle d’une santé durable pour tous.

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