Depuis la loi du 23 novembre 2018, ou loi ELAN, les bailleurs sociaux qui gèrent moins de 12 000 logements ont eu obligation de se regrouper. En anticipation de cette loin, une réflexion a été menée dès avril 2018 afin de créer un groupement de bailleurs sociaux à l’échelle de la Lorraine.
De cette réflexion est née la société de coordination Habitat Lorrain, qui regroupe l’OMh du Grand Nancy, l’OPH de Lunéville à Baccarat, Toul Habitat et le Toit Vosgien de Saint-Dié-des-Vosges. Son siège social est d’ailleurs basé à Saint-Dié-des-Vosges, au 5 rue du Breuil. Agréée par l’Etat en juin 2020, la société de coordination accueille aujourd’hui un cinquième membre, puisque Epinal Habitat l’a officiellement rejointe le 4 mai dernier. Présent au début de la réflexion, le bailleur social spinalien a souhaité étudier d’autres hypothèses de regroupement avant de finalement se tourner vers Habitat Lorrain.
Ce vendredi, les différents acteurs de la société de coordination se sont réunis à la salle Carbonnar. L’occasion de rappeler que Habitat Lorraine forme aujourd’hui un groupe de près de 20 000 logements, que le total des loyers et charges s’élève à hauteur de 90 millions d’euros par an, que l’autofinancement cumulé s’élève à environ 8,3 millions d’euros chaque année, et que le total des investissements – investissements, constructions neuves, acquisitions, réhabilitations et maintenance – se porte à plus de 33,3 millions d’euros en 2020, une « petite » année en raison de la crise sanitaire. Une somme qui se retrouve injectée dans le tissu économique local.
Outre réaliser des économies d’échelle, en mutualisant des services supports, la société de coordination permet d’harmoniser les pratiques dans la plupart des métiers d’un bailleur social (gestion locative, financière et patrimoniale), mais aussi de créer des pôles d’excellence visant, pour chaque thématique, à profiter des compétences du plus avancé pour porter le reste du groupe.
Quant aux projets en cours et à l’étude, ils sont principalement la mise en oeuvre des prérogatives financières, la mise en commun des systèmes d’information et systèmes connexes, la définition d’une politique de communication globale. Il s’agit également de mener des réflexions collectives sur la politique patrimoniale, notamment sur l’habitat de demain en définissant les besoins dans 10 ans.
J.J.
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