Des séjours de cohésion SNU (Service National Universel) sont organisés, pour la première fois cette année, dans chaque département sur l’ensemble du territoire français, du dimanche 20 juin au vendredi 2 juillet. Bussang, l’un des deux centres vosgiens, accueille actuellement 87 jeunes volontaires.
Ces séjours de cohésion, ouverts à tous les jeunes volontaires âgés de 15 à 17 ans, constituent la première phase du SNU. La seconde phase consiste en la réalisation, par les jeunes volontaires, d’une mission d’intérêt général dans l’année suivant le séjour de cohésion. Afin de limiter les « brassages », les jeunes volontaires sont affectés dans les centres de cohésion de leur région. Quelques jeunes ont été autorisés à réaliser leur séjour dans leur département d’origine.
Face au nombre important des inscriptions pour cette session 2021, il a été demandé à chaque Région administrative d’organiser des séjours supplémentaires. Pour la Région Grand Est, les Vosges et la Moselle sont concernées par l’ouverture d’un second centre. Un séjour a lieu au centre « Les Jonquilles » de Xonrupt-Longemer, qui accueille 65 jeunes volontaires et mobilise 14 encadrants. Un deuxième séjour se déroule au centre « Azureva » de Bussang, qui accueille 87 jeunes volontaires.
Le séjour SNU de Bussang mobilise 18 encadrants. Pascal Gasselin, ancien militaire, est chef de centre. Il est accompagné, au poste d’adjointe encadrement, par Karine Didier, proviseure adjointe, et à celui d’adjointe éducation par Marie-Hélène Bronner, retraitée de l’Éducation Nationale, ancienne proviseure. Olivier Chiquard, agent comptable, Brigitte Moulin, infirmière scolaire, et Yann Robischung, professeur d’EPS, complètent cette équipe.
Quatre capitaines de compagnies et huit tuteurs de « maisonnées », issus en grande majorité de l’éducation populaire et du milieu sportif, accompagnent et encadrent le groupe de 87 jeunes (dont 56 filles et 31 garçons) répartis en quatre compagnies. 25 volontaires sont originaires de la Marne, 20 de la Moselle et 33 du Bas-Rhin. Une minorité de 9 participants vient du département des Vosges.
Les motivations des participants sont différentes, mais se rejoignent dans l’ensemble. « Je cherchais surtout à faire du sport », explique Léo, qui vient de la Marne. L’aspect ludique a aussi toute son importance. Et puis, « on a appris de bonnes valeurs », explique le jeune marnais. « Par exemple l’égalité entre les gens, et entre les genres surtout », l’esprit d’équipe aussi. Léo conseille ce type expérience « pour les personnes assez timide », ça peut les aider. « Je voulais rencontrer surtout de nouvelles personnes », affirme quant à elle Jade, de Reims. Et l’ambiance est au rendez-vous. « On s’est bien entendu dès le début ».
Les volontaires participent à une série d’exercices. « C’est très polyvalent », explique Elias, de Strasbourg. « Tous les matins, on fait une séance de sport bien chargée ». En un peu plus d’une semaine, les jeunes ont pratiqué des activités sportives et culturelles accessibles à tous les niveaux : randonnée nocturne, visite de musée, expression théâtrale, jeux de société, de la course d’orientation, et même un « mini Koh-Lanta ».
Et puis il y a des modules sur la psychologie, la citoyenneté, une évaluation en français, grammaire, orthographe. Des moments de discussion sont régulièrement organisés, sur le thème des discriminations, le harcèlement, une présentation du planning familial. Le fil rouge affiché du séjour est « la solidarité ». Ce mardi, une initiation à l’escalade était au programme. Les jeunes étaient encadrés par les officier de gendarmerie, des professionnels du sport.
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