Le préfet Yves Séguy a fait le point ce jeudi après-midi suite à la découverte d’un cluster au sein de la discothèque Le Discopolis à Charmes. Une situation qualifiée de grave qui nécessite la mise en place de mesures rapides et calibrées. D’après les premières constations menées par l’ARS et la CPAM, 44 cas positifs ont déjà été identifiés. Ce qui laisse augurer une liste plus longue. En effet, la contamination a eu lieu les 13, 16 et 17 juillet derniers. Des dates pendant lesquelles en moyenne 1 200 personnes ont fréquentés la discothèque tous les soirs.
Le préfet a souligné l’importance, dans de telles circonstances, « de rechercher et casser au plus vite les chaines de contamination ». Des recherches rendues difficiles car les clients du Discopolis étaient originaires du département, de ceux limitrophes ou même juste de passage.
Un appel lancé à tous les participants de se faire tester et vacciner
Le préfet appelle « les différents participants à se faire tester et vacciner au plus vite, y compris ceux qui sont déjà vaccinés. Dans les circonstances que signifient un tel cluster, il est important de prévenir la famille, les proches et les amis après desquels ils auraient pu diffuser le virus même en étant porteur sain ».
Dès demain, avec le concours du maire de Charmes, du service départemental de secours (SDIS) et l’association départementale de la protection civile, un dispositif sera mis en place au sein de l’Hôtel de ville dans la salle des fêtes. Il s’adresse principalement à ceux qui de près ou de loin sont concernés par ce cluster. Ils pourront se faire tester le matin avec des tests antigéniques gratuits entre 9h et 13h. L’après-midi, les pompier proposeront une première vaccination à partir de 14 heures.
Un centre de vaccination éphémère sera installé au même endroit le 27 juillet.
De la pédagogie à la possible sanction
Et de préciser : « La gendarmerie aura en charge de vérifier l’effectivité de l’application du Pass sanitaire, faire d’abord de la pédagogie. Mais dans le cas présent, on ira au-delà de la pédagogie, car quand on reçoit un public important, de 50 personnes et plus, on vérifie que les gens ont un Pass sanitaire ou un test PCR, mais on tient également un cahier de rappel pour prévenir, le cas échéant, ceux qui ont pu fréquenter les lieux s’il y a un cas positif ». Ces différents points vont être vérifiés « avec rigueur » avant une décision ou non de fermeture administrative de la discothèque.
Lors du point presse, Xavier Grimon, président de l’UMHI des Vosges, a réagi à la formation de ce cluster : « la profession est outragée de ce qui s’est passé au Discopolis et ne veut pas en pâtir. Notre profession n’a qu’un but, rester ouvert. Une campagne de vaccination pour nos salariés débutera la semaine prochaine ».
Sur son site Facebook, avant toute décision et annonce officielle qui interviendra prochainement, la fermeture du complexe Discopolis est déjà annoncée.
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