Des ambulanciers du Centre Hospitalier Émile Durkheim (CHED) se sont rassemblés ce lundi matin devant le Nouvel Hôpital d’Épinal (NHE), dans le cadre d’un mouvement de grève national pour exiger un changement de statut et une reconnaissance de leur mission.
Les onze ambulanciers, présents ce matin ou non, participent tous au mouvement de grève. Voici le nœud du problème : Les ambulanciers sont désormais reconnus comme des Professionnels de Santé, formés aux soins urgents, travaillant au contact du patient. Mais le Ministère de la Santé maintien les ambulanciers dans la filière « technique », dont le personnel n’est pas censé être au contact du patient. « Alors qu’on est en première ligne », affirme Thierry Sarrazin, ambulancier et par ailleurs représentant CFTC Santé Sociaux pour le Centre Hospitalier Émile Durkheim. L’objectif de cette manifestation pour les ambulanciers, c’est d’« être reconnus en tant que personnel soignant », affirme Emmanuel Henry, secrétaire du syndicat Sud Santé Sociaux, présent ce matin. « Être reconnus à leur juste valeur ». Les revendications sont : intégration du corps des ambulanciers à la filière soignante et à la catégorie active, intégration à la catégorie B, et suppression du terme « conducteurs » de la dénomination du corps de métier. « Un équipage SMUR n’est pas une marchandise ! Les ambulanciers SMUR ne sont pas des livreurs, ils font partie de la chaîne du soin ». On retrouve cette idée sur les messages collés sur les uniformes des manifestants : « Soignant, pas chauffeur », « SAMU 88, pas UBER 88 ».
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