Jérémy Gracio, de l’association Sentiers d’Histoires, a réalisé un guide des sites archéologiques du bassin de la Haute Meurthe et ses environs. C’est en partant du constat que le territoire de la Déodatie est un lieu très riche en sites archéologiques que ce projet, soutenu par les fonds européens LEADER, a vu le jour.
Comme l’explique Jérémy Gracio, le but de la démarche est, au travers d’un guide de 52 pages au format A5, de valoriser ce potentiel archéologique, en répertoriant les différents sites avec des textes explicatifs agrémentés de photographies.
Son auteur précise également que ce guide est à destination du grand public, avec notamment des questions pour faire participer les enfants, et qu’il a été réalisé en concertation avec les musées de la Région Grand Est. A noter que la plupart des articles qui composent le guide se retrouvent sur Wikipédia, car Jérémy Gracio est contributeur de l’encyclopédie en ligne collaborative.
Le guide est offert pour toute adhésion à l’association Sentiers d’Histoires, au prix de 5 euros à régler par chèque, envoi compris pour la France métropolitaine, à l’adresse suivante : Association Sentiers d’Histoires, 1 rue de l’Eglise 88430 Gerbépal. N’oubliez pas de laisser vos coordonnées en retour. Il est aussi à retrouver gratuitement dans les musées Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges, Sources Hercule de Deneuvre, Mudaac d’Epinal, Sarrebourg, etc. ainsi qu’auprès des Offices de Tourisme du secteur.
Voici le résumé à lire en quatrième page de couverture :
« Remontez la haute vallée de la Meurthe et faites un voyage dans le temps ! Les nombreux habitats perchés, gaulois puis certains gallo-romains, illustrent les nombreuses activités humaines passées à travers l’exploitation du bois, du fer, de la pierre, de la terre… Les surplus de production, comme les meules en pierre pour moudre la farine, sont écoulés dans tout le quart nord-est de la Gaule ! Le bois des Vosges, selon certains auteurs antiques, est réputé pour la construction navale à Rome. Certaines découvertes mettent en avant un commerce à longue distance, dès la fin de la période gauloise, à travers les amphores vinaires ou encore la vaisselle de table italique. L’épisode de la guerre des Gaules est perceptible par les armes abandonnées par des soldats césariens comme les balles de fronde, les fers de lance, les pointes de flèches ou encore des boucles de ceinture perdus lors de heurts avec la population locale. À la période gallo-romaine les nombreux sanctuaires révèlent des pratiques cultuelles tournées vers la nature (source, rivière ou fleuve, montagne…) où se mêlent les divinités gauloises et romaines. »
J.J.
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