Ce lundi en fin de matinée, soit 71 jours après son élection au mandat de député de la deuxième circonscription des Vosges le 19 juin dernier, David Valence a fait le point sur son action depuis son installation à l’Assemblée Nationale, tout en se tournant vers son – proche – avenir parlementaire.
« Deux mois et demi, c’est une période assez courte mais qui fut très intense. J’ai participé à la quasi intégralité des 191 votes solennels depuis mon installation, avec une assiduité de 96%. Car j’estime que la première façon d’être utile en tant que député, c’est d’être présent à l’Assemblée Nationale pour soutenir des textes importants. J’ai notamment voté en faveur des mesures visant à limiter les effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des Français. J’ai également voté la revalorisation des retraites et du minimum vieillesse de 4%, la hausse du point d’indice dans la fonction publique, le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5%, ainsi que la déconjugalisation de l’Allocation aux Adultes Handicapés. Ce sont les députés de la Majorité qui ont voté ces mesures. Le Gouvernement a su dégager des compromis dans l’intérêt des Français » a déclaré David Valence ce matin, tout en ajoutant être déjà intervenu à 4 reprises dans l’hémicycle.
Apparenté au groupe Renaissance, le groupe de la majorité présidentielle, le député de la deuxième circonscription des Vosges reste toutefois membre du Parti Radical. « Je suis et loyal à ce groupe et à la Majorité, car j’estime que c’est elle qui fait avancer le pays. Mais je tiens à garder ma liberté. J’ai notamment exprimé ma ferme désapprobation vis à vis des propos tenus par Caroline Cayeux. Tout comme j’ai soutenu le ministre des Transports Clément Beaune sur la question de la régulation des vols en jet privé. Mes prises de position sont loyales, mais elles sont aussi libres. »
Pour David Valence, « être un député utile, c’est aussi prendre des responsabilités à l’Assemblée Nationale. C’est pourquoi j’ai choisi de m’investir sur le champ de la transition écologique, en siégeant à la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. C’est dans le cadre de cette fonction que j’ai été nommé rapporteur, pour avis, du budget 2023 des transports terrestres et fluviaux à l’Assemblée Nationale. J’ai choisi de consacrer une grande partie de mon travail de rapporteur sur le sujet du développement du fret ferroviaire, à l’heure où 9% des marchandises transitent par le train en France. J’ai également été élu vice-président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation. A ce titre, je travaille sur la compensation de la hausse du point d’indice. Pour savoir concrètement si les collectivités peuvent supporter l’effet de cette hausse. »
Si les séances à l’Assemblée Nationale et le travail en commissions se déroulent à Paris, David Valence insiste : il reste un élu local. « J’ai décidé de rester à la Région Grand Est (NDLR : plutôt qu’au Conseil Municipal de Saint-Dié-des-Vosges), car c’est là où je pense avoir le plus d’influence pour le territoire, même si je ne suis plus vice-président délégué aux Transports et mobilités. Mais je suis toujours très présent localement. J’habite d’ailleurs toujours à Saint-Dié-des-Vosges. Depuis le début de mon mandat de député, j’ai effectué 31 déplacements dans 16 communes de la circonscription. Je compte mettre à profit cette période de rentrée pour parfaire mon organisation locale. Dès ce mois de septembre, vers le 15, une permanence physique ouvrira au 41, rue de la Bolle. En parallèle, toujours dès le mois prochain, je tiendrai 4 permanences décentralisées dans des communes rurales de la circonscription. La première aura lieu à Chéniménil. Je souhaite être le plus possible au contact des personnes affectées sur notre territoire. Je pense aux agriculteurs, durement touchés par la sécheresse, ou aux chefs d’entreprises qui doivent renégocier des contrats énergétiques. Je suis aussi très attentif au monde associatif, rudement ébranlé par la crise sanitaire. Selon moi, l’un des rôles du député est d’être un tiers de confiance, un relais et l’avocat de ceux qui n’en ont pas. »
Outre sa suppléante Charline Prince, maire de Frapelle et conseillère régionale, David Valence est entouré d’une équipe composée de Louis Garnier, chef de cabinet parlementaire basé à Paris qui a notamment travaillé aux côtés de Jean Rottner, de Charles Michel, attaché parlementaire en circonscription et également conseiller municipal à Moyenmoutier, et Isabelle Balland, assistante parlementaire. « C’est une équipe très locale et très jeune, avec une moyenne d’âge d 33 ans, sachant que tous mes collaborateurs parlementaires sont à temps plein » précise le député.
Quant aux prochaines semaines à l’Assemblée Nationale, l’agenda de David Valence sera rythmé par les textes relatifs à la réforme de l’assurance chômage, au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère l’Intérieur, ainsi qu’au projet de loi relatif à l’accélération des énergies renouvelables. « Cette loi a pour but de permettre de faciliter l’installation et la croissance des énergies renouvelables en France, dont les énergies solaires. Ce qui passe notamment par la simplification des démarches. J’y suis favorable mais je serai attentif à ces simplifications. Je suis également favorable à la réforme de l’assurance chômage, parce qu’il faut remettre les gens au travail dans un contexte où le chômage baisse, de même que sur l’orientation du ministère de l’Intérieur. Ce texte amènerait par exemple à renforcer les casernes de Gendarmerie voire d’en ouvrir certaines. »
J.J.
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