Nouvelle tradition gourmande en ce jeudi 2 février, moins d’un mois après l’Epiphanie et ses galettes des Rois : la Chandeleur, une fête qui est aujourd’hui synonyme de dégustation de crêpes.
La Chandeleur, dont le nom vient du latin festa candelarum – littéralement « La fête des chandelles » – puise ses origines à l’époque païenne. C’était une fête de la renaissance, de la fertilité et de la lumière, « en rapport aux premiers rayons du Soleil qui annoncent le printemps. Elle était célébrée dans la nuit du 1er au 2 février » explique Jean-Michaël Choserot, président de l’association naturaliste et historienne BERIAN. La forme et la couleur de la crêpe évoquant en effet le disque solaire, qui fait un retour timide début fébrier après l’obscurité de l’hiver.
La Chandeleur était également nommée « Chandelours », car elle était également associée à l’ours, un animal divinisé par les peuples germains, scandinaves et celtes. « On pensait que l’ours était l’ancêtre de l’Homme et qui, à l’époque, était le roi des animaux. Dans nos contrées vosgiennes, la Chandelours était fêtée jusqu’au XVIIIe siècle. Car pour rappel, l’ours brun était présent dans les Vosges jusqu’en 1786 » précise Jean-Michaël Choserot.
La célébration de la Chandelours symbolisait ainsi la sortie d’hibernation de l’ours. De nombreux dictons étaient associés à l’ours et la Chandeleur, tels que celui-ci : « A la Chandeleur, quand le soleil brille, l’ours rentre dans sa grotte pour 6 semaines. Quand il ne brille pas, c’est pour 40 jours. » De ce dicton a découlé l’expression bien connue de nos jours : « A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur. »
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J.J.
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