Alors que la deuxième partie de saison va s’ouvrir pour le SDRB XV, avec une reprise du championnat des séniors début mars, nous avons posé trois questions à son président Yannick Saltzmann.
Bonjour Yannick. Quelle est la situation du SDRB XV à l’heure actuelle ?
Le club est une sur une bonne dynamique, avec une hausse du nombre de licenciés. Actuellement, nous avons environ 130 licenciés. Côté encadrement, nous avons des éducateurs formés dans toutes les catégories. Le problème du manque de jeunes est moins préoccupant qu’à une époque, avec actuellement une vingtaine de jeunes dans les catégories U16 et U18.
L’école de rugby fonctionne bien. Les entraînements se déroulent toujours à Saint-Dié-des-Vosges et Raon-l’Etape. L’école est encadrée par Léo Masson, qui a été mis à la disposition du club après en avoir fait la demande, en sa qualité d’apprenti Campus 2023.
Quant aux filles, elles sont en entente avec Nancy et cela fonctionne là aussi plutôt bien.
Quels sont les objectifs de la deuxième partie de saison ?
Les principaux objectifs sont le maintien de l’équipe première en Régionale 1 ainsi que le développement du club, afin d’accueillir davantage de licenciés.
Personnellement, je quitterai la présidence du club au mois de juin. J’avais pris la succession de Claude Gamp en 2019, mais je pense que c’est le bon moment pour passer le flambeau. Sachant que j’étais déjà président du club de Raon-l’Etape de 2004 à 2014, puis secrétaire du SDRB XV. Je pense qu’aujourd’hui le club a besoin d’un regard neuf et plus jeune. Mais je ne compte pas quitter le club, je souhaite rester au bureau. La crise sanitaire nous a fait du mal vis à vis des bénévoles. Il faut maintenant remettre beaucoup de choses en route et donner de nouvelles orientations.
En parallèle, on fêtera cette année les 60 ans du rugby en Déodatie. Trois temps forts seront organisés pour cet anniversaire, avec un entraînement au terrain des Tuileries le 3 mars, en clin d’oeil au premier entraînement du 3 mars 1963, puis un tournoi de rugby ouvert à tous le 10 juin et un repas dansant à la salle des fêtes de Sainte-Marguerite, le 23 septembre.
Quel avenir et quelques projets pour le SDRB XV ?
Sur le long terme, on voudrait pouvoir embaucher quelqu’un pour faire du développement sur le bassin de la Meurthe. C’est dans ce sens qu’on accueillera un apprenti BPJEPS à partir d’octobre. Car pour passer un cap, on ne peut pas compter uniquement sur les bénévoles. Il y a trop d’obligations, trop d’éléments à gérer. Il faut par exemple assurer le suivi des labels. Le SDRB XV a perdu le label « Ecole de rugby » pendant la crise sanitaire par manque de suivi.
En ce qui concerne l’aspect purement sportif, on voudrait accéder à la Fédérale 3. Mais pour y parvenir il faudrait se restructurer. Donc pour le moment on vise à se maintenir en Régionale 1, mais on espère une montée à plus long terme. Il nous faudrait déjà une bonne équipe B. Notre développement passe aussi par l’infrastructure… ce qui soulève la question du vestiaire. Ce n’est pas engageant pour les joueurs et pour les parents des jeunes qu’il n’y ait pas un vestiaire digne de ce nom au stade Pierre-Pebay.
J.J.
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