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samedi 21 septembre

Journée des droits des femmes : « Être une femme dans l’Armée ne m’a jamais porté préjudice. »

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Infirmière_Premier_Grade_Pauline

Si la date du 8 mars est synonyme de Journée des droits des femmes, à Saint-Dié-des-Vosges ce mercredi est également synonyme de Journée Défense et Citoyenneté, dont le thème cette année est « La place des femmes dans les Armées ». Nous avons rencontré à cette double occasion Pauline, infirmière en soins généraux de premier grade dans l’Armée de l’Air.

  1. Bonjour. Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Originaire de Bourgogne, je suis infirmière au sein du service Santé des Armées depuis 2012. Je me suis engagée en 2008 dans l’Armée de l’Air. J’ai suivi en parallèle l’école des sous-officiers et l’école du personnel paramédical des Armées. J’ai débuté dans le rapatriement des blessés de guerre et j’ai fait un passage par l’hôpital d’instruction des Armées. Aujourd’hui, je suis basée à Nancy-Ochey où je suis infirmière avec 15 personnes sous mes ordres, dans une antenne médicale qui soutient 2000 personnes.

  1. Pourquoi avoir fait le choix de s’engager ? Pourquoi avoir choisi l’Armée de l’Air ?

J’ai commencé mes études en Médecine dans le civil, mais je n’ai pas réussi le concours. J’ai découvert le concours infirmier militaire, que j’ai réussi. A l’origine, le milieu militaire ne m’était pas inconnu mais ce n’était pas mon premier choix. Mais je n’ai jamais regretté mon choix. Quant à l’Armée de l’Air, je viens de Dijon, une ville où il y avait une forte culture de l’Armée de l’Air. Car il y avait à l’époque la base aérienne 102, qui n’existe plus aujourd’hui. J’ai grandi dans cet environnement, celui des couloirs aéronautiques des avions. Mon parcours n’existe plus, maintenant le service des santé des Armées recrute directement ses infirmières.

  1. Avec environ 16% de femmes dans ses rangs, l’Armée française est l’une des plus féminisées au monde mais elle reste très masculine. Est-ce que être une femme dans l’Armée actuellement représente un défi supplémentaire ?

Je dirais que c’est un peu un challenge, dans le sens qu’il faut prouver qu’on a notre place dans l’Institution. Mais on nous met en valeur, car il y a une mentalité progressiste et inclusive. Il y a cette volonté d’inclusion dans l’Armée. C’est un système égalitaire en terme de soldes, qui sont calquées sur des grilles indiciaires. On est donc tous payés de la même façon. Et comme on attend la même chose d’une femme et d’un homme, être une femme dans l’armée ne m’a jamais porté préjudice. Bien au contraire.

  1. Que représente pour vous la Journée des droits des femmes ?

Cette journée montre qu’il y a une évolution des mentalités. Cela donne une image optimiste des femmes, notamment auprès des jeunes. Pour prendre l’exemple de l’Armée, aujourd’hui tous ses métiers sont ouverts aux femmes. Les postes de commandement sont maintenant autorisés, il y a des femmes officiers généraux. Les choses ont vraiment évolué ces 20 dernières années. Au-delà de l’Institution, on considère un peu plus la femme dans le milieu professionnel que familial. Mais il faut aussi reconnaître la place des hommes dans le milieu familial.

J.J.

Armée de l'Air

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La place des femmes dans les Armées

Nancy-Ochey

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