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la Préfète des Vosges et le Président du Parc National Régional (PNR) des Ballons des Vosges ont réuni le mercredi 22 février le comité de pilotage du projet de renforcement du Grand Tétras pour faire un point d’étape sur ce projet. Le conseil a émis un avis négatif quant à la réintroduction du grand tétras dans le massif vosgien.
Ce comité réunit l’ensemble des acteurs qui participent à la préparation de ce projet : le PNR, l’État (direction départementale des territoires des Vosges et du Haut-Rhin, direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement du Grand Est, Commissariat du massif des Vosges), la Région Grand Est, le Conseil départemental, l’Office français de la biodiversité, l’Office national des forêts, le conservatoire d’espaces naturels de Lorraine, le Groupe Tétras Vosges, les représentants des chasseurs des Vosges et du Haut-Rhin, le Parc animalier de Sainte-Croix, la Collectivité européenne d’Alsace et le Département des Vosges.
Le comite de pilotage a validé le lancement du projet de renforcement en décembre 2021. Ce projet comprend d’une part un protocole technique de capture d’oiseaux sauvages issus de Scandinavie, de lâcher dans le massif des Vosges et de suivi des introductions. Il prévoit d’autre part un plan d’accompagnement pour accélérer l’amélioration de la qualité de l’habitat forestier, la quiétude dans les habitats du Grand Tétras, l’équilibre forêt-gibier, l’appropriation et la valorisation de cette espèce emblématique par les acteurs locaux. L’ambition de ce plan d’accompagnement est une condition de la réussite du renforcement de la population du massif vosgien.
L’objectif de ce projet est d’enrayer à court terme l’extinction de l’espèce dans les Vosges, moins d’une dizaine d’individus étant recensés à ce stade. Il s’agit d’un projet expérimental qui fera l’objet d’un suivi annuel partagé avec la communauté scientifique afin d’adapter le projet en continu. La poursuite de cette opération de renforcement par un projet de plus long terme sera envisagée par la suite à l’aune des résultats de ce premier programme d’urgence à 5 ans.
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