Le Projet Alimentaire Territorial – PAT – de la Déodatie a été lancé au début de l’année 2022, pour se terminer à l’été 2024. Porté par le PETR du Pays de la Déodatie, ce projet a pour objectif « de faire lever dans les processus d’installation, transmission et favoriser la diversification des exploitations agricoles. »
Concrètement cela se traduit par l’accompagnement des communes dans l’identification et la gestion du foncier disponible ; le soutien des candidats dans la définition de leurs besoins ; la vérification de l’adéquation entre les sites pressentis et le(s) projet(s) agricole(s) ; l’organisation de temps d’échange sur retours d’expériences. 40 communes du territoire et 15 producteurs locaux participent au PAT de la Déodatie.
Parmi les actions menées dans le cadre de ce projet, on citera par exemple des ateliers de cuisine destinés aux étudiants afin de mieux manger et moins gaspiller, l’expérimentation menée d’octobre à décembre 2022 au lycée Jean-Lurçat de Bruyères en vue d’un éventuel retour du steak haché dans la restauration collective, ou les menus du restaurant du personnel du Centre Hospitalier de Saint-Dié-des-Vosges qui intègrent autant que possible des produits locaux.
C’est précisément dans le restaurant du personnel de l’hôpital déodatien qu’un bilan de mi-parcours du PAT a été dressé ce vendredi après-midi, en présence d’agriculteurs et producteurs participant au projet. Corinne Clasquin, en sa qualité de chargée de mission Alimentation au PETR du Pays de la Déodatie, a rappelé le plan d’action du PAT.
A savoir s’adapter au changement climatique et soutenir le développement d’une alimentaire locale, durable et de qualité ; stimuler la demande locale en produits de proximité en circuits courts ; maintenir et développer l’offre en favorisant les activités agricoles et locales durables ; gérer l’alimentation de façon intégrée depuis la lutte contre le gaspillage à la gestion des biodéchets.
J.J.
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