Aude Vaxelaire pose à côté de sa pièce monumentale, résultat de plus de 200 heures de travail.
En cette année 2023, le GroupeArtistique Vosgien – GAV – organise non pas un mais deux salons. Si le premier s’est tenu en mars dernier au musée Pierre-Noël, le second s’est ouvert ce vendredi soir au cloître de l’ensemble cathédral déodatien. Visible jusqu’au 23 juillet, tous les jours du lundi au dimanche de 10h à 18h, l’exposition met notamment en lumière les créations de Aude Vaxelaire, sculpture sur métal – mais pas uniquement – originaire de La Bresse et invitée d’honneur du salon. Nous l’avons rencontré avant le vernissage.
- Bonjour Aude. Comment êtes-vous venue à la sculpture sur métal ?
Mon papa était serrurier-métallier. La passion était là dès le début, j’ai ça dans le sang. La sculpture sur métal, c’est une grande histoire d’amour pour moi. Au décès de mon père, j’ai repris l’affaire de famille. J’étais en association avec ma sœur, mais au décès de notre maman on a décidé de se séparer. J’ai poursuivi dans la sculpture sur métal, davantage dans la partie artistique. Avant, je sculptais en parallèle de mon métier de métreur en bâtiment. Désormais je partage mon temps entre la sculpture dans mon atelier, « Les Mots Bleus », et mon gîte… en sachant que les 2 sont au même endroit, dans ma maison située à La Bresse. Mon prochain projet est d’ouvrir mon showroom, également sur place, d’ici cet hiver je l’espère.
- Quel est votre processus créatif ?
Je modèle les matières. J’aime former, créer ce qui n’existe pas. Il est donc très rare que j’utilise des matières recyclées. Je préfère modeler. Outre le métal, je sculpte aussi la pierre et un peu le bois. Je mélange parfois ces différentes matières. Pour moi, le fer c’est à la fois la force et la sagesse. Mais je refuse de fabriquer des couteaux, car je ne veux pas créer de choses potentiellement destructrices. Ce que je préfète dans le travail du métal, c’est sans aucun doute l’émotion. C’est magnifique de pouvoir transmettre une émotion au public.
- Vous êtes l’invitée d’honneur du GAV. Quelle a été votre réaction ? Avez-vous déjà participé au salon ?
Je connaissais déjà le salon du GAV car j’y ai déjà exposé il y a 4 ans. C’était à l’Espace François-Mitterrand. C’est Jean-Pierre Léger qui m’a contacté pour l’exposition de cet été. C’est une grande joie et une fierté de pouvoir mon travail.
- Hormis le GAV, vous avez déjà exposé en à Saint-Dié-des-Vosges ou en Déodatie ?
Oui, à Ban-sur-Meurthe-Clefcy en mai dernier, dans le cadre de la 33e Semaine des Arts. Hors de la Déodatie, j’ai déjà exposé à Saulxures-sur-Moselotte, lors du festival de sculpture de Mirecourt, en Meuse, au Luxembourg…
- Combien d’oeuvres présentez-vous sur le salon ? Quelle est votre préférée parmi celles-ci ?
J’expose 27 pièces. Ma préférée est l’oeuvre monumentale installée au centre du cloître. C’est une pièce toute récente, qui symbolise tout autant la force que la douceur. Cela m’a demandé plus de 200 heures de travail pour la réaliser. A travers cette sculpture, j’avais envie de représenter la beauté. Il y a toujours une part de féminité dans mon travail. Et vu qu’on est assez oppressés actuellement, c’est pour montrer qu’on peut avoir de la force et du courage, qu’on peut défendre des idées en restant dans la douceur et la sagesse. Il y a beaucoup de métiers de métallier dans cette pièce.
Pour contacter Aude Vaxelaire : 06-17-47-23-04 et aude.vaxelaire@orange.fr. Pour suivre son actualité, rendez-vous sur sa page Facebook.
J.J.
Aude Vaxelaire pose à côté de sa pièce monumentale, résultat de plus de 200 heures de travail.
En cette année 2023, le GroupeArtistique Vosgien – GAV – organise non pas un mais deux salons. Si le premier s’est tenu en mars dernier au musée Pierre-Noël, le second s’est ouvert ce vendredi soir au cloître de l’ensemble cathédral déodatien. Visible jusqu’au 23 juillet, tous les jours du lundi au dimanche de 10h à 18h, l’exposition met notamment en lumière les créations de Aude Vaxelaire, sculpture sur métal – mais pas uniquement – originaire de La Bresse et invitée d’honneur du salon. Nous l’avons rencontré avant le vernissage.
- Bonjour Aude. Comment êtes-vous venue à la sculpture sur métal ?
Mon papa était serrurier-métallier. La passion était là dès le début, j’ai ça dans le sang. La sculpture sur métal, c’est une grande histoire d’amour pour moi. Au décès de mon père, j’ai repris l’affaire de famille. J’étais en association avec ma sœur, mais au décès de notre maman on a décidé de se séparer. J’ai poursuivi dans la sculpture sur métal, davantage dans la partie artistique. Avant, je sculptais en parallèle de mon métier de métreur en bâtiment. Désormais je partage mon temps entre la sculpture dans mon atelier, « Les Mots Bleus », et mon gîte… en sachant que les 2 sont au même endroit, dans ma maison située à La Bresse. Mon prochain projet est d’ouvrir mon showroom, également sur place, d’ici cet hiver je l’espère.
- Quel est votre processus créatif ?
Je modèle les matières. J’aime former, créer ce qui n’existe pas. Il est donc très rare que j’utilise des matières recyclées. Je préfère modeler. Outre le métal, je sculpte aussi la pierre et un peu le bois. Je mélange parfois ces différentes matières. Pour moi, le fer c’est à la fois la force et la sagesse. Mais je refuse de fabriquer des couteaux, car je ne veux pas créer de choses potentiellement destructrices. Ce que je préfète dans le travail du métal, c’est sans aucun doute l’émotion. C’est magnifique de pouvoir transmettre une émotion au public.
- Vous êtes l’invitée d’honneur du GAV. Quelle a été votre réaction ? Avez-vous déjà participé au salon ?
Je connaissais déjà le salon du GAV car j’y ai déjà exposé il y a 4 ans. C’était à l’Espace François-Mitterrand. C’est Jean-Pierre Léger qui m’a contacté pour l’exposition de cet été. C’est une grande joie et une fierté de pouvoir mon travail.
- Hormis le GAV, vous avez déjà exposé en à Saint-Dié-des-Vosges ou en Déodatie ?
Oui, à Ban-sur-Meurthe-Clefcy en mai dernier, dans le cadre de la 33e Semaine des Arts. Hors de la Déodatie, j’ai déjà exposé à Saulxures-sur-Moselotte, lors du festival de sculpture de Mirecourt, en Meuse, au Luxembourg…
- Combien d’oeuvres présentez-vous sur le salon ? Quelle est votre préférée parmi celles-ci ?
J’expose 27 pièces. Ma préférée est l’oeuvre monumentale installée au centre du cloître. C’est une pièce toute récente, qui symbolise tout autant la force que la douceur. Cela m’a demandé plus de 200 heures de travail pour la réaliser. A travers cette sculpture, j’avais envie de représenter la beauté. Il y a toujours une part de féminité dans mon travail. Et vu qu’on est assez oppressés actuellement, c’est pour montrer qu’on peut avoir de la force et du courage, qu’on peut défendre des idées en restant dans la douceur et la sagesse. Il y a beaucoup de métiers de métallier dans cette pièce.
Pour contacter Aude Vaxelaire : 06-17-47-23-04 et aude.vaxelaire@orange.fr. Pour suivre son actualité, rendez-vous sur sa page Facebook.
J.J.
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