Depuis maintenant une dizaine d’années, de nombreux jardins partagés ont poussé au sein du quartier Kellermann. Derrière cette initiative, on retrouve Thierry Philippe, agent de groupe chez Vosgelis.
Roses, hortensias, lavande, courgettes, choux, salades, tomates, groseilles, fraises, piments, betteraves, tomates, blettes, ciboulette, romarin… les jardins partagés de Kellermann produisent une large variété de fleurs, fruits, légumes et autres plantes aromatiques. « Les jardins sont entretenus au cas par cas selon l’immeuble. Certains de manière très assidue, d’autres moins. Ce qui est planté diffère aussi selon les goûts des locataires » souligne Thierry Philippe, qui prodigue de bons conseils aux habitants qui le souhaitent pour semer, planter et faire pousser les jardins partagés.
« Avec Nathalie Haberer, de l’association « Mets et mots sauvages », on anime également des ateliers autour des jardins, comme les ateliers de rempotage au printemps. Le lundi après-midi et le mercredi matin, on reste à disposition de celles et ceux qui ont besoin de conseils ou d’un coup de main. On explique par exemple les différentes plantes qui peuvent s’associer pour se protéger entre elles, pour limiter le besoin de traitement par des produits. Et si besoin, Vosgelis peut donner de la terre végétale, prêter des outils ou installer des récupérateurs d’eau de pluie. Récemment, des composteurs ont été installés par Evodia. Ce qui permet de fermer la boucle. »
Avec aujourd’hui une quarantaine de jardins partagés à Kellermann, l’idée lancée dans les années 90 par Thierry Philippe a plutôt bien essaimé. A l’époquen le Déodatien récoltait quelques francs des habitants pour financer l’achat des fleurs, qui étaient ensuite plantées en bas des immeubles. Le but de la démarche n’a cependant pas changé depuis toutes ces années, puisqu’il s’agit toujours d’embellir le quartier tout en créant du lien social.
J.J.
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