L’association « Il est encore temps en Déodatie » organisait ce samedi matin une séance de remise en selle devant l’espace Gérard-Philipe du quartier Kellermann, la troisième et dernière de « l’Eté en grand ».
Comme lors des 2 précédentes, le public n’était pas présent au rendez-vous. Mais qu’importe pour Cyril Tisserand et Philippe Agnès, tous 2 adhérents de l’association et animateurs des séances, car il s’agira maintenant de réfléchir pour proposer une initiative similaire à l’avenir, mais sous une forme différente. « C’est la première fois que nous organisons ces séances de remise en selle. On a tenté, on voulait voir ce que ça allait donner » souligne Cyril Tisserand, qui est actuellement animateur mobilité vélo auprès de l’association lunévilloise « Vélolune ».
Pour bien se remettre en selle sans être monté sur un vélo depuis des années, il est tout d’abord nécessaire de bien vérifier l’état de son 2 roues : la selle, les freins, les pneus, si la potence tient bien, si les différents bouchons sont bien en place pour éviter de se blesser… il ne faut également pas oublier de porter un casque, bien réglé et qui n’a pas déjà subi de choc. Le tout en sachant qu’un casque se change environ tous les 5 ans.
Outre ces aspects relatifs à l’équipement du cycliste, ces remises en selle sont aussi l’occasion de retrouver confiance sur un vélo, via des exercices de maniabilité. Avec par exemple des exercices de freinage ou de slalom entre des plots. Enfin, les séances permettaient de réviser la signalétique spécifique aux cyclistes, tout en se mettant à jour sur les nouveaux panneaux entrés récemment en vigueur. C’est le cas notamment du panneau dit « M12 », qui correspond à un cédez-le-passage cycliste. Ces derniers pouvant passer quand un feu tricolore est au rouge, dans la ou les direction(s) indiquée(s) par le panneau.
Cyril Tisserand et Philippe Agnès en sont convaincus, le vélo va prendre de plus en plus de place dans les années à venir. En France, dans la Région et en Déodatie. « Le Gouvernement investit 2 milliards d’€ d’ici 2027 dans le cadre du plan vélo, le Grand Est a affiché sa volonté de devenir la première région cyclable de France, et localement il y a une dynamique qui s’est créée depuis la première « Vélorution ». On n’en est encore qu’au tout début à Saint-Dié-des-Vosges, il y a beaucoup de choses à faire, mais on va monter en puissance. »
Récemment, des marquages ont ainsi été réalisés au sol par des agents municipaux dans 6 ronds-points déodatiens. Ces marquages découlent du travail de la commission vélo de Saint-Dié-des-Vosges, créée après la première Vélorution et après l’élection de Bruno Toussaint, à laquelle participe activement « Il est encore temps en Déodatie ». Le développement des pistes cyclables, avec une cohérence dans le plan de circulation, est l’une des principales revendications portées par l’association, qui organise par ailleurs une balade en vélo nocturne à travers la cité déodatienne le 17 août prochain. Celle initialement prévue mardi dernier ayant été annulée à cause de la météo.
J.J.
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