Dans le cadre du troisième budget participatif de Saint-Dié-des-Vosges, l’association « Il est encore temps en Déodatie » propose de modifier les espaces verts de l’espace Gérard-Philipe, dans le quartier Kellermann, afin de les transformer en un espace d’accueil de la biodiversité ainsi qu’en potager urbain partagé. « Cet espace existant et non exploité, situé au cœur d’une maison des associations et d’un quartier populaire serait une bonne opportunité » souligne l’association, qui présente son projet en ce lundi matin.
« Notre époque connaît plusieurs crises, notamment sanitaire, économique, climatique et écologique, les préoccupations et les modes de vie évoluent, remettant notre système en question. Actuellement, nous vivons la 6eme extinction de masse de la biodiversité dont nous faisons partie. Les derniers rapports du GIEC et de l’IPBES témoignent d’un consensus scientifique pour affirmer que ces crises sont sans précédent et que nous n’avons plus le temps d’attendre pour réduire l’impact des activités humaines.
Les pistes de solutions sont variées et possibles, mais toutes tendent vers plus de sobriété, de résilience et d’autonomie. Pour la biodiversité il est notamment préconisé de créer partout même dans les plus petits espaces des zones d’accueil de la biodiversité, de mieux la connaître car nous protégeons ce que nous aimons, et de s’émerveiller.
Le moindre espace peut accueillir de la biodiversité, un balcon, une place de parking, une cour d’école, un trottoir…. il en est de même pour les potagers urbains. C’est notamment un des objectifs de l’État avec notamment les deux milliards d’euros destinés au fond vert pour développer entre autres des projets de végétalisation des villes et d’agriculture urbaine.
Composé d’une prairie fleurie, d’une haie, d’aménagement pour la faune, de bacs potagers accessible à tous notamment aux personnes à mobilité réduite, et d’un composteur, et de panneaux de sensibilisation pour expliquer le fonctionnement, le jardin qui serait aménagé sur les espaces verts de l’espace Gérard-Philipe a pour but non pas la productivité ni l’autonomie alimentaire mais bien la pédagogie et la démocratisation du jardinage. En sensibilisant et montrant que c’est possible partout, en attirant la curiosité des habitants du coin, et en permettant à qui le souhaite de faire des récoltes. Nous ne produisons pas pour nous mais pour essaimer, attiser la curiosité, et sensibiliser. »
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