Fabien Antoine, Alex Carré, Gérard Claudel, Dominique Marchal et Laëticia Perron se préparent actuellement et activement à vivre une expérience sportive dans maintenant 2 semaines. Dimanche 22 octobre, les 5 amis originaires de la Déodatie seront alignés sur la ligne de départ du marathon de Lyon. Ils seront épaulés pour la partie logistique par Valérie Claudel, la femme de Gérard.
Comme l’expliquent Fabien Antoine et Gérard Claudel, tous 2 judokas au club de Saint-Dié-des-Vosges, « il y a quelques années, on avait lancé l’idée de faire un marathon tous les ans, si possible à l’étranger afin d’en profiter pour visiter les lieux. On a notamment fait Florence, Athènes, avec son arrivée au stade de marbre, ou Moscou, le plus mémorable pour nous 2. Puis la crise sanitaire est passée par là et les marathons ont été mis entre parenthèses… en sachant également que Fabien était blessé l’année dernière. On repart donc avec le marathon de Lyon, une ville qui n’est pas trop loin et dont la date est idéale car on peut commencer à se préparer l’été. »
Si un marathon n’est jamais une formalité, le groupe d’amis est pour le moins expérimenté puisqu’il totalise pas moins de 41 marathons. Seul Dominique Marchal n’a pas encore parcouru la distance mythique de 41,195 kilomètres. Une distance fixée en 1908 lors des Jeux Olympiques de Londres, mais qui à l’origine représente la distance entre Athènes et Marathon. « La plus grande difficulté d’un marathon est de garder le même rythme sur une telle distance. Si la préparation est sérieuse et qu’on ne se blesse pas avant le jour J, en théorie il n’y a pas de grande difficulté à franchir la ligne d’arrivée. Mais c’est certain qu’un marathon, ça ne s’improvise pas. Pour celui-ci, nous avons axé notre préparation de 10 semaines autour d’un objectif de 3h50 à 4h15 » soulignent Fabien, Gérard et Dominique, quelques minutes avant d’aller faire des tours de piste au parc des sports Woehrlé.
Les amis se retrouvent régulièrement pour courir ensemble ou faire du vélo, la semaine après le travail mais aussi les week-ends comme ce fut encore le cas ce samedi matin. Vitesse, seuil ou endurance, les séances se diversifient pour optimiser la préparation. Une phase préparative qui est d’ailleurs partie intégrante de cette aventure, autant humaine que sportive. Un autre marathon est d’ores et prévu pour 2024, pour reprendre le rythme d’un marathon par an, mais la destination sera décidée en concertation une fois la ligne d’arrivée franchie à Lyon.
J.J.
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