C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, la violence de trop. Ce lundi matin, après une nouvelle dispute conjugale, portant sur un différent domestique, une Déodatienne est menacée de mort et violentée par son compagnon. Elle décide pour la première fois de déposer une plainte à la Police.
Lors de sa déposition, les policiers du commissariat déodatien découvrent lors de sa déposition que la quarantenaire, dont la parole s’est libérée, est victime de violences conjugales fréquentes depuis une vingtaine d’années. Ces violences se sont accentuées en 2020 : coups de poing, gifles, tirages de cheveux… c’est à cette époque qu’elle décide de prendre des photos de ses stigmates, au corps et à la tête. Des photos qu’elle a pu montrer aux policiers. Suite à cette plainte, l’homme s’est présenté aux services de Police pour s’expliquer. Il a reconnu les faits tout en minimisant les violences par rapport aux déclarations de sa compagne. Âgé d’une cinquantaine d’années, l’individu a été placé en garde à vue. Il a été présenté hier jeudi après-midi au tribunal d’Epinal, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
J.J.
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