(Photographies Vosges Mag)
Le Département des Vosges oeuvre toute l’année pour offrir aux collégiens les meilleures conditions de travail possible. En 2023, l’Assemblée départementale a voté un budget de plus de 25,4 millions d’euros (dont plus de 15 millions en investissement) pour assurer ses missions liées à la (re)construction, la réhabilitation, l’entretien, l’équipement et le fonctionnement des collèges.
De plus, la restauration scolaire est un enjeu primordial pour les élus départementaux afin de satisfaire pleinement à une triple finalité de santé publique, d’éducation au goût et d’équilibre alimentaire. Environ 1,5 million de repas annuels sont produits dans les 32 services de restauration. Actuellement le repas est facturé 3,3 euros pour des entrées au choix, un plat et un dessert servis sous forme de self, bars à salades, buffet chauffant… Le Département favorise également le recours au circuits courts avec notamment la plateforme Agrilocal. En 2023, le recours au circuit court avoisine les 30%.
Le Département entretient aussi les bâtiments des collèges voire les reconstruit lorsque c’est nécessaire, comme par exemple à Vagney . Un projet qui s’est vu récompenser par le prix Envirobat Grand Est. Le Département a en effet reçu le prix d’excellence du jury dans la catégorie « Enseignement » pour le collège du Ban de Vagney. Cette distinction vient récompenser la démarche de qualité environnementale de l’opération. Le prix Envirobat Grand Est récompense les meilleurs projets en matière de développement durable sur l’ensemble du Grand Est.
Le Conseil départemental a souhaité que le collège de Vagney réponde à une réflexion environnementale globale. L’équipe de maîtrise d’oeuvre représentée par les architectes de l’agence Tectoniques a intégré cette démarche sur tous les aspects de la reconstruction. La réglementation environnementale visée correspond à une cible E3C1 dans un objectif de performance énergétique et de faible empreinte carbone. Un travail important a été réalisé sur l’enveloppe du bâtiment, sur l’efficacité des systèmes, sur le recours aux énergies renouvelables, sur l’utilisation massive du bois dans la construction bois et des matériaux biosourcés. La structure du collège est constituée dans sa grande majorité de bois dont 80% provient du massif des Vosges.
La performance énergétique du collège répond aux normes RT 2012 moins 40%. Le collège consommera donc 25 KWH / M2/an. A titre de comparaison ce chiffre est de 110kWh/m²/an en moyenne en France pour une résidence principale. La qualité de l’air a aussi été prise en compte dans ce chantier. En effet, l’objectif est de limiter l’exposition aux polluants de l’air intérieur et d’assurer une ventilation optimale à raison de 22 m3/h et par occupant alors que la règlementation préconise 15m3/h et par occupant. Autre exemple à Bruyères : dans ce collège une opération de rénovation énergétique avec réfection du clos couvert et amélioration de la qualité de l’air intérieur a été réalisée. La consommation de l’établissement en énergie primaire avant rénovation était de 180.8kWh/m² chauffés (en 2010). Grâce à l’opération d’amélioration thermique du collège de Bruyères, le site économisera à la fin des travaux 51% d’énergie par rapport au fonctionnement du collège existant soit 580 000 kwhEF/an.
Depuis 2010, le Conseil départemental a voté plusieurs opérations de travaux d’amélioration thermique dans les collèges, ce qui a permis de réduire la consommation énergétique de 48% pour Fraize, 35% pour la Vôge les Bains, 31% pour Rupt sur Moselle, 28% pour Charmes, 20% pour Châtel sur Moselle et Lamarche. Globalement, les actions menées sur les bâtiments et les équipements ont permis d’apporter un gain de 15% par rapport à la consommation de référence. Actuellement, des études sont en cours au collège de Rambervillers afin de créer une isolation thermique de l’externat pour un coût de 1,8 million d’euros, au collège Poncelet à Remiremont une autre étude vise à améliorer l’isolation thermique des bâtiments pour un coût de 1,5 million d’euros. A Raon l’Etape, le réseau de chauffage et de production de chaleur va être changé pour un coût de 3,7 millions d’euros.
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Source : www.vosgesmag.fr
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