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Les cérémonies de vœux peuvent s’étaler sur tout le mois de janvier. Si cette année le maire de Saint-Dié-des-Vosges Bruno Toussaint a présenté ses vœux dès le 2 janvier, le président de la Communauté Agglomération Claude George a quant à lui attendu la toute fin du mois pour se livrer à cet exercice annuel.

C’est ce lundi soir à la salle des fêtes de Saint-Michel-sur-Meurthe, devant les forces vives de la Déodatie et entouré du maire William Mathis, des vice-présidents de l’intercommunalité, du président du Conseil Départemental François Vannson, de la sous-préfète Carole Dabrigeon et des 2 sénateurs des Vosges, Jean Hingray et Daniel Gremillet, que Claude George a présenté ses vœux pour la nouvelle année 2024.

En préambule, le président, arrivé à cette fonction il y a 18 mois, a défini le terme « d’agglomération ». « C’est une association d’habitants. C’est une union pour un territoire et pour son développement. Du centre-ville des plus grandes communes aux maisons isolées, une agglomération est une copropriété d’élus et d’habitants. C’est un bloc, un tout, uni pour le meilleur. C’est aussi offrir les mêmes prestations à tous ses habitants, afin de leur donner les mêmes chances. »

Dans un contexte international compliqué, difficile, Claude George se veut optimiste. « Soyons pragmatiques, les problèmes sont là et nous devons faire avec. » En 2023, des dossiers également compliqués et difficiles ont été entérinés, comme la mise en place au 1er janvier 2014 d’une redevance d’enlèvement des ordures ménagères incitative – REOMI – ou la convergence des tarifs de l’eau et de l’assainissement.

Sur ces 2 dossiers, le président de l’Agglomération estime que « nous avons su prendre, tous ensemble, nos responsabilités. Il devient aujourd’hui obligatoire de maîtriser notre production de déchets. On ne pouvait pas faire l’impasse sur un sujet si important. Il en est de même pour l’eau, qui devient une ressource rare. C’est également un enjeu sur lequel nous ne pouvions pas nous soustraire. Nous assumons ces décisions et désormais nous devons les appliquer. Je suis fier de ces décisions, qui seront reconnues dans les années futures. »

Se tournant vers 2024, Claude George a évoqué le futur projet de territoire. Document-cadre qui définit la vision d’avenir d’un territoire, ce projet est une feuille de route de la stratégie de développement de la Communauté d’Agglomération. Pour le président, « c’est une partition qui se joue à plusieurs mains pour le construire collégialement. Dans ce sens, je veux redonner la parole aux élus et redonner la main aux services. Nous donnerons aussi la parole aux habitants et à toutes les personnes qui oeuvent sur le territoire. »Outre le projet de territoire, le plan local d’urbanisme intercommunal est un autre document-cadre qui verra le jour en 2024. Tout comme le premier contrat local de santé – CTS – de la Déodatie.

Renforcer l’attractivité du territoire envers les entreprises, notamment en le réindustrialisant ; rendre la ruralité encore plus attractive, en encourageant les habitants à rester dans les campagnes tout en en accueillant de nouveaux ; accompagner la culture, via par exemple le récent renouvellement du contrat territorial d’éducation artistique et culturelle – CTEAC – permettre un accès à la santé à tous les habitants de la Déodatie ; continuer de développer les mobilités… sont parmi les grands enjeux énoncés par Claude George ce soir. Deux des clés qui permettront de répondre à ces enjeux sont, selon le président, la gestion saine des finances intercommunales, « il faut avoir recourt à l’autofinancement, car emprunter de l’argent coûte cher aujourd’hui », et le travail collectif, « c’est notre union qui fait notre force. »

Et de conclure par ces mots : « En 2024, je souhaite que les projets structurants de notre territoire puissent voir le jour. Mais je n’ai aucun doute que ce sera le cas. »

J.J.