Une dizaine d’apprentis de l’école d’horticulture et de paysage de Roville-aux-Chênes, qu’on ne présente plus dans les Vosges, s’activent actuellement au Jardin Simone-Veil afin d’entretenir le parc de la rive gauche déodatienne.
Encadrés par Gilles Bento et Sarah Georges, tous 2 enseignants-formateurs, les apprentis ont été accueillis par le maire Bruno Toussaint et l’adjointe Brigitte Henri en début de matinée. L’occasion de rappeler que la Ville de Saint-Dié-des-Vosges accueille de nombreux apprentis de Roville-aux-Chênes, avec des embauches à la clé, et ce depuis de nombreuses années.
C’est de ce partenariat fructueux qu’a découlé cette journée d’entretien du Jardin Simone-Veil, qui a vu le jour l’an dernier. Rendez-vous est déjà pris pour 2025, même si la date est susceptible de changer selon l’état de floraison des nombreuses plantes et essences du parc. Les fleurs ayant 3 semaines d’avance cette année par rapport à la normale.
Evoquée ce matin, l’adaptation aux changements climatiques constitue l’un des enjeux majeurs du métier d’horticulteur, qui doit faire face à l’avancement des floraisons mais également à de nouvelles contraintes. Comme par exemple les restrictions d’eau. Pour rappel, le département des Vosges était en alerte sécheresse jusqu’en octobre en 2023. A Saint-Dié-des-Vosges, le service Parcs et Jardins se tourne notamment de plus en plus vers les plantes vivaces, dont l’entretien est facile et qui ne nécessitent pas un arrosage constant et régulier. C’est pour cela que l’école de Roville-aux-Chênes se prépare d’ores et déjà au futur de la profession.
J.J.
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