Le premier ministre Gabriel Attal était en visite dans les Vosges en ce vendredi 1er mars. Accompagné de la ministre du Travail Catherine Vautrin et du ministre de l’industrie Roland Lescure, le premier ministre a visité l’entreprise Numalliance de Saint-Michel-sur-Meurthe cet après-midi, après un passage à l’agence France Travail d’Epinal et à l’Académie Mauffrey d’Eloyes.
« Faire de la France une nation du travail », c’est ce qu’a répété Gabriel Attal à chacune des séquences de ce déplacement dans les Vosges. Dans sa prise de parole, à la fin de sa visite chez Numalliance, le premier ministre a défendu la réforme du RSA, tout en insistant sur le plein emploi et la « dé-smicardisation » du pays, conscient que « les Français veulent que le travail paye mieux. » C’est dans ce sens qu’un haut conseil des rémunérations va être créé « d’ici fin mars ».
Pour rappel, les Vosges est l’un des 18 départements qui participent à l’expérimentation de la future réforme du RSA, qui sera généralisée à l’ensemble de la France en 2025. Dans le cadre de cette réforme, l’obtention du Revenu de Solidarité Active – RSA – est conditionnée à 15 heures hebdomadaires d’activités obligatoires. Si dans le département l’expérimentation ne concerne jusqu’à présent que le secteur d’Epinal, Gabriel Attal a annoncé cet après-midi qu’elle allait être très prochainement étendue à Rambervillers et Saint-Dié-des-Vosges.
Le premier ministre s’est également félicité des résultats obtenus en matière d’emploi depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence française, en 2017. « Nous avons enfin renversé la vapeur du chômage, avec 2 millions d’emplois supplémentaires depuis 2017. Le chômage n’a jamais été aussi bien depuis 40 ans. Nous avons également inversé la tendance de la désindustrialisation, car aujourd’hui l’industrie revient en France. Notre pays a enfin retrouvé son rang de grande nation industrielle. Nous avons réformé le Code du Travail et l’assurance chômage, nous avons investi pour la formation. Nous avons réformé et nous avons avancé. En réformant le RSA et en créant France Travail, nous allons encore un cran plus loin. Une nation du travail, c’est une nation prospère. »
Si pour Gabriel Attal « notre modèle social doit davantage être tourné vers le travail, avec un cap vers le plein emploi », il faut « mettre un terme au système qui a entretenu le chômage de masse. Nous allons multiplier par 3 les contrôles d’ici 2027, avec des contrôles plus ciblés sur les métiers en tension. Le RSA manquait à sa mission d’insertion. La réforme doit permettre à chacun d’être mieux guidé vers l’emploi, sans pour autant punir et exclure. Quand on travaille, on a aussi des droits et il faut les garantir. C’est notamment pour cela que nous lutterons contre le travail au noir. » Le premier ministre a ensuite pris la direction de Saint-Dié-des-Vosges, pour y déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Jules et Abel Ferry.
J.J.
6 commentaires
Ragonnet
En même temps pas très loin à côté de saint loup sur semoule un agriculteur cet donner la mort a 55 ans a 100 m de sa ferme en se vendredi
choukov
Ça n’intéresse ni Attal, ni Macron ni leurs électeurs, fourbes et « bien-pensants », leurs idxxxs utiles au déclassement du pays depuis l’école, l’industrie, la santé, l’agriculture…. Bon boulot.
ROBERT
Nous avons connu la France comme grande nation du travail, mais malheureusement cela a bien changé ces dernières décennies !!
Jean-Paul Petit
On est bien content d’apprendre la création d’un « Haut Conseil des rémunérations », ça permettra de créer un emploi de Président à très haute rémunération. Sans compter la cohorte de spécialistes en expertise et d’experts en spécialités.
Donc, le chômage va très bien, le pays se réindustrialise, l’insertion s’insère au mieux, les smicards s’enrichissent… La méthode Coué bat des records de flatulence.
Bingo.
»Conseil des rémunérations ».
Un niéme zinzin pour effectivement recaser les copains des coquins.
pol
une nation de travail? il n a jamais travaillé de sa vie