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dimanche 07 juillet

Déportés de Mannheim : une cérémonie pour ne pas oublier

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« Ici, 970 Déodatiens furent déportés en Allemagne le 8 novembre 1944 ». C’est devant la stèle portant cette inscription qu’une courte cérémonie s’est tenue ce samedi matin rue d’Alsace, à l’intersection avec la rue du Mondelet, pour commémorer le retour dans leur foyer des Déportés de Mannheim… et ainsi leur rendre un nouvel hommage, pour ne pas oublier ce tragique épisode de l’histoire de la Déodatie.

Là où se trouve l’actuelle stèle des Déportés de Mannheim se situait la caserne Chérin. C’est à cet emplacement précis que les 7 et 8 novembre 1944, la majorité des 1700 hommes originaires de différentes communes de la Déodatie, ont été pris en otage par les Allemands.

Abandonnant leurs familles, par peur de représailles, ils sont partis à la nuit tombée, à pied, par une pluie glaciale et encadrés par des soldats allemands armés. Une fois arrivés à la gare de Provenchères-Lusse, ces hommes ont été embarqués par le train, vers une destination jusqu’alors inconnue.

Ce sera Mannheim, une ville alors bombardée par les Américains. Sur place, ils sont contraints de travailler dans différentes entreprises des alentours, remplaçant ainsi la main d’oeuvre allemande venant à manquer. Le travail est pénible, les conditions de vie sont des plus difficiles, humiliantes et angoissantes. 27 de ces Déportés de Mannheim n’ont jamais revu la Déodatie, victimes de la barbarie nazie. Henri Diebold, Robert Essemilaire, Robert Goret, André Heckel, Georges Henry, André Marchal, Georges Marchal, Charles Maurice, Aimé Mervelet, Louis Pequinot, Michel Tureau et André Villeminey sont les noms des travailleurs déodatiens qui ne revinrent jamais.

« Ceux qui sont revenus ont, pour beaucoup, retrouvé leur maison détruite, incendiée ou pillée » a souligné ce matin Suzanne Freine, vice-présidente de l’association des Déportés de Mannheim, avant d’inviter l’assemblée à observer une minute à la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

J.J.

Association des Déportés de Mannheim

Déportés de Mannheim

Rue d'Alsace

Seconde Guerre mondiale

« Ici, 970 Déodatiens furent déportés en Allemagne le 8 novembre 1944 ». C’est devant la stèle portant cette inscription qu’une courte cérémonie s’est tenue ce samedi matin rue d’Alsace, à l’intersection avec la rue du Mondelet, pour commémorer le retour dans leur foyer des Déportés de Mannheim… et ainsi leur rendre un nouvel hommage, pour ne pas oublier ce tragique épisode de l’histoire de la Déodatie.

Là où se trouve l’actuelle stèle des Déportés de Mannheim se situait la caserne Chérin. C’est à cet emplacement précis que les 7 et 8 novembre 1944, la majorité des 1700 hommes originaires de différentes communes de la Déodatie, ont été pris en otage par les Allemands.

Abandonnant leurs familles, par peur de représailles, ils sont partis à la nuit tombée, à pied, par une pluie glaciale et encadrés par des soldats allemands armés. Une fois arrivés à la gare de Provenchères-Lusse, ces hommes ont été embarqués par le train, vers une destination jusqu’alors inconnue.

Ce sera Mannheim, une ville alors bombardée par les Américains. Sur place, ils sont contraints de travailler dans différentes entreprises des alentours, remplaçant ainsi la main d’oeuvre allemande venant à manquer. Le travail est pénible, les conditions de vie sont des plus difficiles, humiliantes et angoissantes. 27 de ces Déportés de Mannheim n’ont jamais revu la Déodatie, victimes de la barbarie nazie. Henri Diebold, Robert Essemilaire, Robert Goret, André Heckel, Georges Henry, André Marchal, Georges Marchal, Charles Maurice, Aimé Mervelet, Louis Pequinot, Michel Tureau et André Villeminey sont les noms des travailleurs déodatiens qui ne revinrent jamais.

« Ceux qui sont revenus ont, pour beaucoup, retrouvé leur maison détruite, incendiée ou pillée » a souligné ce matin Suzanne Freine, vice-présidente de l’association des Déportés de Mannheim, avant d’inviter l’assemblée à observer une minute à la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

J.J.

2 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 713

    stalinetant taimé

    Se souvenir des conséquences sans oublier les causes.
    Ne pas oublier que de 1939 jusque fin Juin 1941 les communistes français collaboraient avec l’occupant nazi. Collaboraient clairement, comme la collaboration.
    Les nazis (par Oberg) ont exigé la re-publication de « l’Humanité », interdit suite à la défaite et la trahison rouge,
    Tout ce malheur n’est pas venu seul, des « français » de gauche y ont préalablement contribués.

  • Avatar du commentaire numéro 1183

    Yuri Heckel

    Bonjour stalinetant taimé,

    Vous avez raison. Le Parti communiste français est resté passif jusqu’en 1941 et certains d’entre eux ont pu bel et bien collaborer avec le régime hitlérien. Cependant, comme vous dîtes : « Tout ce malheur n’est pas venu seul »!
    Après la violation du pacte germano-soviétique, beaucoup de communistes français sont entrés en résistance, tout comme des nationalistes, des socialistes, et même des radicaux de l’époque. Beaucoup sont morts ensemble, pour notre liberté. C’est pour cette raison que l’unique mise en cause (comme il est écrit sur votre post) de communistes collaborant avec le régime d’extrême droite nazi, sans parler d’autres représentant de mouvement politique, manque de nuance. L’histoire n’est pas manichéenne !
    De plus, isoler cet unique point de vue ne rend pas hommage aux déportés de Mannheim et à ceux qui ne sont jamais revenu comme mon arrière-grand-père, dont le nom figure fièrement sur cette stèle.
    Je salue l’initiative de cette commémoration et rends hommage à tout (es) les oublié (es) de ces épisodes tragiques.

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