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dimanche 07 juillet

Un fanzine qui illustre l’histoire du lycée Jules-Ferry

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Si l’histoire du lycée Jules-Ferry est relativement courte, elle est néanmoins riche en événements et incarne l’histoire de la cité déodatienne. A travers un fanzine, sobrement baptisé « Ferryzine », 61 élèves de Terminale ont, sous l’égide de l’artiste Emilie Thieuleux ainsi que de leurs enseignants Didier Mathieu et Sylvie Renouard, illustré l’histoire de leur établissement.

L’histoire du lycée Jules-Ferry est intimement liée à la Seconde Guerre mondiale, puisque les anciens collèges des Garçons et des Filles, ainsi que l’hôpital civil et militaire, sont détruits en novembre 1944 lors de la destruction de la ville par les nazis.

Le 19 juillet 1952, en pleine reconstruction de la ville par l’architecte Travaglini, le président de la République Vincent Auriol pose la première pierre du lycée Jules-Ferry, sur l’emplacement de l’ancien hôpital. Le lycée est inaugurée 4 ans plus tard, en 1956. Il va compter jusqu’à 1400 élèves.

Dix ans après la pose de la première pierre, Edgar Pisani, ministre de l’Agriculture et gendre d’Abel Ferry, prononce un discours en l’honneur de Jules Ferry, qui est né 130 ans plus tôt. Le lycée déodatien est ainsi baptisé. Quelques temps auparavant, l’artiste-sculpteur Louis Leygue a réalisé l’oeuvre « L’arbre de la liberté », une allégorie de la quête du savoir qui peut toujours être admirée aujourd’hui.

En 1983, le pavillon militaire, qui avait survécu à la destruction de la ville, est démoli pour laisser place aux actuels bâtiments des sciences et des langues. C’est sur la façade du bâtiment des langues qu’en 2019, l’artiste urbaine Emilie Ding a donné vie à une grande fresque murale, dernier épisode marquant de l’histoire du lycée Jules-Ferry.

Au fil du projet, qui s’est étendu sur plusieurs mois avec 30h d’intervention de Emilie Thieulieux, chaque groupe de 3 à 4 élèves a réalisé l’une des 20 pages de « Ferryzine », à travers une approche historique et artistique. Dessins, découpages, pochoirs, gravures, photos, images d’archive, poèmes, textes sur la vie scolaire ou les anciens élèves célèbres – comme Kalidou Koulibaly – et même une traduction en anglais…. ce projet réalisé à plus de 120 mains est un patchwork d’idées et de sensibilités.

C’est pourquoi le format du fanzine s’est imposé, car il permet une cohérence de l’ensemble avec son approche « do it yourself » et volontairement bricolée. Pour rappel, le fanzine est une publication non institutionnelle, créée par des amateurs passionnés pour d’autres passionnés. Désormais terminé, « Ferryzine » sera prochainement imprimé à 150 exemplaires. La plupart seront destinés aux élèves, mais quelques-uns seront disponibles au musée Pierre-Noël et à La Boussole.

Ce projet de fanzine marque la quatrième collaboration entre Emilie Thieuleux et les enseignants Didier Mathieu et Sylvie Renouard pour des projets mêlant l’Art à l’histoire… mais probablement pas la dernière !

J.J.

Emilie Thieuleux

Fanzine

Ferryzine

Lycée Jules-Ferry

Si l’histoire du lycée Jules-Ferry est relativement courte, elle est néanmoins riche en événements et incarne l’histoire de la cité déodatienne. A travers un fanzine, sobrement baptisé « Ferryzine », 61 élèves de Terminale ont, sous l’égide de l’artiste Emilie Thieuleux ainsi que de leurs enseignants Didier Mathieu et Sylvie Renouard, illustré l’histoire de leur établissement.

L’histoire du lycée Jules-Ferry est intimement liée à la Seconde Guerre mondiale, puisque les anciens collèges des Garçons et des Filles, ainsi que l’hôpital civil et militaire, sont détruits en novembre 1944 lors de la destruction de la ville par les nazis.

Le 19 juillet 1952, en pleine reconstruction de la ville par l’architecte Travaglini, le président de la République Vincent Auriol pose la première pierre du lycée Jules-Ferry, sur l’emplacement de l’ancien hôpital. Le lycée est inaugurée 4 ans plus tard, en 1956. Il va compter jusqu’à 1400 élèves.

Dix ans après la pose de la première pierre, Edgar Pisani, ministre de l’Agriculture et gendre d’Abel Ferry, prononce un discours en l’honneur de Jules Ferry, qui est né 130 ans plus tôt. Le lycée déodatien est ainsi baptisé. Quelques temps auparavant, l’artiste-sculpteur Louis Leygue a réalisé l’oeuvre « L’arbre de la liberté », une allégorie de la quête du savoir qui peut toujours être admirée aujourd’hui.

En 1983, le pavillon militaire, qui avait survécu à la destruction de la ville, est démoli pour laisser place aux actuels bâtiments des sciences et des langues. C’est sur la façade du bâtiment des langues qu’en 2019, l’artiste urbaine Emilie Ding a donné vie à une grande fresque murale, dernier épisode marquant de l’histoire du lycée Jules-Ferry.

Au fil du projet, qui s’est étendu sur plusieurs mois avec 30h d’intervention de Emilie Thieulieux, chaque groupe de 3 à 4 élèves a réalisé l’une des 20 pages de « Ferryzine », à travers une approche historique et artistique. Dessins, découpages, pochoirs, gravures, photos, images d’archive, poèmes, textes sur la vie scolaire ou les anciens élèves célèbres – comme Kalidou Koulibaly – et même une traduction en anglais…. ce projet réalisé à plus de 120 mains est un patchwork d’idées et de sensibilités.

C’est pourquoi le format du fanzine s’est imposé, car il permet une cohérence de l’ensemble avec son approche « do it yourself » et volontairement bricolée. Pour rappel, le fanzine est une publication non institutionnelle, créée par des amateurs passionnés pour d’autres passionnés. Désormais terminé, « Ferryzine » sera prochainement imprimé à 150 exemplaires. La plupart seront destinés aux élèves, mais quelques-uns seront disponibles au musée Pierre-Noël et à La Boussole.

Ce projet de fanzine marque la quatrième collaboration entre Emilie Thieuleux et les enseignants Didier Mathieu et Sylvie Renouard pour des projets mêlant l’Art à l’histoire… mais probablement pas la dernière !

J.J.

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