L’association « J’adopte une ruche à Saint-Dié-des-Vosges » gère 10 ruches, réparties sur 2 sites. Respectivement à Gratin et dans le parc de l’ancienne médiathèque Victor-Hugo, où l’une des ruches est désormais connectée.
Petite piqûre de rappel de circonstance : en 2019, le miel de l’association « J’adopte une ruche à Saint-Dié-des-Vosges » avait reçu le premier prix national des assises de la biodiversité. La crise sanitaire passant par là, c’est seulement récemment que l’association a reçu sa récompense. A savoir l’équipement d’une ruche avec le matériel de la société toulousaine BeeGuard, et ce pour une durée d’un an.
Présent à Saint-Dié-des-Vosges ce lundi, le fondateur et PDG de BeeGuard Christian Lubat a expliqué en quoi consiste le dispositif. « Un réseau de capteurs a été installé dans la ruche, afin de mesurer le rendement de butinage, l’hygrométrie et la température à l’intérieur de la ruche. Car il faut par exemple savoir que quand une reine pond, la température à l’intérieur de la ruche est de +35°C, à 1 degré près. Une température différente indique donc que la reine ne pond pas. Ce qui, à terme, risque l’effondrement de la ruche. Le poids de la ruche est aussi mesuré, car il permet de connaître le potentiel de butinage. Dehors, une petite station météo a été installée sur la ruche pour collecter des données extérieures. »
Les données collectées permettent aux apiculteurs d’être informés de la santé de la ruche en quasi temps réel… et d’intervenir si cela est nécessaire. Elles sont également remontées à BeeGuard. L’abeille étant un excellent bio-indicateur, ces données donnent une indication de la qualité de la biodiversité autour de la ruche.
La pollinisation des abeilles est essentielle, puisqu’elle est autant indispensable aux cultures agricoles qu’elle l’est pour le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Car les abeilles pollinisent les cultures agricoles, mais aussi les plantes sauvages. Pour Isabelle Didierdefresse, directrice de la Transition Ecologique à la Ville et Communauté d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, il est donc important de sensibiliser le public à l’action des abeilles ainsi qu’à leur préservation. C’est pourquoi des temps forts seront organisés dans le parc de l’ancienne médiathèque Victor-Hugo dès l’année prochaine.
J.J.
(Photographies ci-dessous BeeGuard)
L’association « J’adopte une ruche à Saint-Dié-des-Vosges » gère 10 ruches, réparties sur 2 sites. Respectivement à Gratin et dans le parc de l’ancienne médiathèque Victor-Hugo, où l’une des ruches est désormais connectée.
Petite piqûre de rappel de circonstance : en 2019, le miel de l’association « J’adopte une ruche à Saint-Dié-des-Vosges » avait reçu le premier prix national des assises de la biodiversité. La crise sanitaire passant par là, c’est seulement récemment que l’association a reçu sa récompense. A savoir l’équipement d’une ruche avec le matériel de la société toulousaine BeeGuard, et ce pour une durée d’un an.
Présent à Saint-Dié-des-Vosges ce lundi, le fondateur et PDG de BeeGuard Christian Lubat a expliqué en quoi consiste le dispositif. « Un réseau de capteurs a été installé dans la ruche, afin de mesurer le rendement de butinage, l’hygrométrie et la température à l’intérieur de la ruche. Car il faut par exemple savoir que quand une reine pond, la température à l’intérieur de la ruche est de +35°C, à 1 degré près. Une température différente indique donc que la reine ne pond pas. Ce qui, à terme, risque l’effondrement de la ruche. Le poids de la ruche est aussi mesuré, car il permet de connaître le potentiel de butinage. Dehors, une petite station météo a été installée sur la ruche pour collecter des données extérieures. »
Les données collectées permettent aux apiculteurs d’être informés de la santé de la ruche en quasi temps réel… et d’intervenir si cela est nécessaire. Elles sont également remontées à BeeGuard. L’abeille étant un excellent bio-indicateur, ces données donnent une indication de la qualité de la biodiversité autour de la ruche.
La pollinisation des abeilles est essentielle, puisqu’elle est autant indispensable aux cultures agricoles qu’elle l’est pour le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Car les abeilles pollinisent les cultures agricoles, mais aussi les plantes sauvages. Pour Isabelle Didierdefresse, directrice de la Transition Ecologique à la Ville et Communauté d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, il est donc important de sensibiliser le public à l’action des abeilles ainsi qu’à leur préservation. C’est pourquoi des temps forts seront organisés dans le parc de l’ancienne médiathèque Victor-Hugo dès l’année prochaine.
J.J.
(Photographies ci-dessous BeeGuard)
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