Originaire de La Bresse, Léo Perrin est élève en classe de Terminale au lycée Georges-Baumont, en Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle – TCI. Passionné par le domaine de la Chaudronnerie, l’adolescent de 17 ans vient de se classer dans le top 3 du Concours Général des Métiers. Une première dans l’histoire du lycée polyvalent déodatien.
Pour donner du contexte, le Concours Général des Métiers est un concours d’excellence qui récompense chaque année les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale, ainsi que des apprentis. François, Histoire, Géographie, Arts Plastiques, Langues, Sciences, Mathématiques, Cuisine, Coiffure, Electricité, Couture, Chaudronnerie… sont quelques-unes des disciplines et quelques-uns des métiers pour lesquels les élèves peuvent concourir. Se classer parmi les meilleurs est très ardu, car le concours est très sélectif. L’excellent résultat de Léo Perrin, qui saura la 11 juillet prochain à La Sorbonne s’il se classe premier, deuxième ou troisième national, est une véritable performance.
Comme l’explique son professeur de Chaudronnerie Fabrice Perrin, qui a également endossé le rôle de coach du jeune lauréat, « il y avait cette année 60 participants de toute la France pour le métier de la Chaudronnerie. Après l’examen théorique de 6h, qui comportait 47 questions, il n’en restait plus que 8 dont Léo. J’avais présenté 2 autres élèves de sa classe, Emir et William, mais ils ne sont pas allés plus loin que l’examen. La dernière fois que j’avais envoyé des élèves au Concours Général, c’était il y a 8 ans. C’est un concours réservé à une élite de jeunes qui sortent du lot, que l’on repère en tant qu’enseignant. L’épreuve théorique est ouverte à tous, mais il n’y a aucun intérêt d’envoyer des élèves s’y casser les dents. »
Après sa qualification pour l’examen pratique, direction la Normandie où Léo Perrin a du se mesurer à une épreuve de 26h au lycée Paul-Cornu de Lisieux. Une épreuve étalée sur plusieurs jours, au terme de laquelle il devait avoir réalisé une construction selon un cahier des charges de plusieurs dizaines de pages. Découpe laser, pliage, soudage, assemblage… la construction d’1m30 de haut était terminée après près d’une semaine d’examen, qui s’est déroulé dans un atelier partagé par les 8 concurrents. L’une des contraintes était donc de bien s’organiser pour l’utilisation des machines.
Bien entendu, le lycéen ne s’est pas rendu aux épreuves théorique et pratique les mains dans les poches. En amont, il s’est préparé durant des mois au lycée, les vendredis après-midi, avec Fabrice Perrin et Florence Ricatte, professeur de Construction. Modeste mais fier de sa performance, Léo Perrin va poursuivre ses études avec un BTS Conception et Réalisation en Chaudronnerie Industrielle – CRCI – à Pulversheim en Alsace. Une formation qu’il suivra avec ses 2 collègues du Concours Général, Emir et William. Et d’envisager ensuite une école d’ingénieur, pour se spécialiser dans la conception industrielle.
J.J.
Léo Perrin (au centre) va poursuivre ses études avec un BTS CRCI, avec ses collègues du Concours Général Emir et William.
Le cahier des charges de l’épreuve pratique du Concours Général était autant exhaustif que précis.
Originaire de La Bresse, Léo Perrin est élève en classe de Terminale au lycée Georges-Baumont, en Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle – TCI. Passionné par le domaine de la Chaudronnerie, l’adolescent de 17 ans vient de se classer dans le top 3 du Concours Général des Métiers. Une première dans l’histoire du lycée polyvalent déodatien.
Pour donner du contexte, le Concours Général des Métiers est un concours d’excellence qui récompense chaque année les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale, ainsi que des apprentis. François, Histoire, Géographie, Arts Plastiques, Langues, Sciences, Mathématiques, Cuisine, Coiffure, Electricité, Couture, Chaudronnerie… sont quelques-unes des disciplines et quelques-uns des métiers pour lesquels les élèves peuvent concourir. Se classer parmi les meilleurs est très ardu, car le concours est très sélectif. L’excellent résultat de Léo Perrin, qui saura la 11 juillet prochain à La Sorbonne s’il se classe premier, deuxième ou troisième national, est une véritable performance.
Comme l’explique son professeur de Chaudronnerie Fabrice Perrin, qui a également endossé le rôle de coach du jeune lauréat, « il y avait cette année 60 participants de toute la France pour le métier de la Chaudronnerie. Après l’examen théorique de 6h, qui comportait 47 questions, il n’en restait plus que 8 dont Léo. J’avais présenté 2 autres élèves de sa classe, Emir et William, mais ils ne sont pas allés plus loin que l’examen. La dernière fois que j’avais envoyé des élèves au Concours Général, c’était il y a 8 ans. C’est un concours réservé à une élite de jeunes qui sortent du lot, que l’on repère en tant qu’enseignant. L’épreuve théorique est ouverte à tous, mais il n’y a aucun intérêt d’envoyer des élèves s’y casser les dents. »
Après sa qualification pour l’examen pratique, direction la Normandie où Léo Perrin a du se mesurer à une épreuve de 26h au lycée Paul-Cornu de Lisieux. Une épreuve étalée sur plusieurs jours, au terme de laquelle il devait avoir réalisé une construction selon un cahier des charges de plusieurs dizaines de pages. Découpe laser, pliage, soudage, assemblage… la construction d’1m30 de haut était terminée après près d’une semaine d’examen, qui s’est déroulé dans un atelier partagé par les 8 concurrents. L’une des contraintes était donc de bien s’organiser pour l’utilisation des machines.
Bien entendu, le lycéen ne s’est pas rendu aux épreuves théorique et pratique les mains dans les poches. En amont, il s’est préparé durant des mois au lycée, les vendredis après-midi, avec Fabrice Perrin et Florence Ricatte, professeur de Construction. Modeste mais fier de sa performance, Léo Perrin va poursuivre ses études avec un BTS Conception et Réalisation en Chaudronnerie Industrielle – CRCI – à Pulversheim en Alsace. Une formation qu’il suivra avec ses 2 collègues du Concours Général, Emir et William. Et d’envisager ensuite une école d’ingénieur, pour se spécialiser dans la conception industrielle.
J.J.
Léo Perrin (au centre) va poursuivre ses études avec un BTS CRCI, avec ses collègues du Concours Général Emir et William.
Le cahier des charges de l’épreuve pratique du Concours Général était autant exhaustif que précis.
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