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mercredi 03 juillet

Les forêts et la filière-bois de la Déodatie face au changement climatique

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Le changement climatique n’épargne pas la forêt vosgienne, qui est aujourd’hui très différente d’hier. C’est pour informer et répondre aux questions des propriétaires de forêts du territoire sur ce sujet, que le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires organisent ce lundi une tournée forestière sur l’adaptation au changement climatique. Une première sous cette forme, qui a réuni une soixantaine de participants.

Cette journée d’information et d’échange se déroulait ce matin sur le terrain, dans les forêts de Ménil-de-Senones, puis à la la salle Carbonnar de Saint-Dié-des-Vosges le midi et l’après-midi. « Les propriétaires forestiers, publics ou privés, sont des acteurs clés pour répondre à ces enjeux et sont souvent démunis face à la complexité technique qu’engendre le changement climatique. Face aux enjeux de ce changement climatique, nouveaux et structurants pour la filière, il est important de jouer collectif » explique le PETR du Pays de la Déodatie qui, pour rappel, est un syndicat qui regroupe les Communautés d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges ainsi que les Communautés de Communes de Gérardmer et Bruyères.

L’adaptation du territoire au changement climatique figure par ailleurs parmi les actions liées au Contrat de Transition Ecologique – CTE – signé en janvier 2020 par le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires. Parmi les 5 grands axes de ce programme, l’un porte sur la filière forêts-bois. Son objectif est le renforcement de la résilience des forêts, l’adaptation de la filière bois et le développement des circuits-courts.

« Quelles essences favoriser ? » ou « Comment préserver son peuplement des aléas climatiques ? » sont parmi les questions soulevées au cours de cette journée, qui est amenée à se renouveler à l’avenir. « Il faut absolument faire en sorte que tout le monde puisse discuter ensemble pour trouver des solutions pour l’avenir. Pour la préservation de l’environnement bien entendu, mais aussi pour l’avenir de la filière-bois » affirme Aurélien Bansept, président du PETR du Pays de la Déodatie.

Ingénieur forestier à l’ONF, le président souligne également « qu’il n’y a pas de vérité vraie en matière de gestion forestière. Car c’est une science inexacte. Nous avons cependant plusieurs options. Quand c’est possible, il s’agit de laisser faire la nature. Mais quand ce n’est pas possible où que l’on se trouve dans une impasse, on réalise alors des tests comme planter des essences nouvelles. En sachant qu’on n’aura du recul que quand 20, 30 ou 50 ans. En matière d’essences d’arbres, on recherche des espèces très flexibles, mais on cherche aussi à diversifier les espèces. Le principe actuellement est d’aller chercher des essences de résineux originaires de l’arc méditerranéen. On ne sait cependant pas où on va, donc on va faire avec ce qu’on a. L’important déjà, c’est de préserver l’existant. »

L’avenir des forêts est une problématique d’autant plus préoccupante dans les Vosges, car avec 2990km² elles recouvrent actuellement 50,9% de la surface du département.

J.J.

Les forêts et la filière-bois vosgiennes face au changement climatique

Ménil-de-Senones

PETR du Pays de la Déodatie

Salle Carbonnar

Le changement climatique n’épargne pas la forêt vosgienne, qui est aujourd’hui très différente d’hier. C’est pour informer et répondre aux questions des propriétaires de forêts du territoire sur ce sujet, que le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires organisent ce lundi une tournée forestière sur l’adaptation au changement climatique. Une première sous cette forme, qui a réuni une soixantaine de participants.

Cette journée d’information et d’échange se déroulait ce matin sur le terrain, dans les forêts de Ménil-de-Senones, puis à la la salle Carbonnar de Saint-Dié-des-Vosges le midi et l’après-midi. « Les propriétaires forestiers, publics ou privés, sont des acteurs clés pour répondre à ces enjeux et sont souvent démunis face à la complexité technique qu’engendre le changement climatique. Face aux enjeux de ce changement climatique, nouveaux et structurants pour la filière, il est important de jouer collectif » explique le PETR du Pays de la Déodatie qui, pour rappel, est un syndicat qui regroupe les Communautés d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges ainsi que les Communautés de Communes de Gérardmer et Bruyères.

L’adaptation du territoire au changement climatique figure par ailleurs parmi les actions liées au Contrat de Transition Ecologique – CTE – signé en janvier 2020 par le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires. Parmi les 5 grands axes de ce programme, l’un porte sur la filière forêts-bois. Son objectif est le renforcement de la résilience des forêts, l’adaptation de la filière bois et le développement des circuits-courts.

« Quelles essences favoriser ? » ou « Comment préserver son peuplement des aléas climatiques ? » sont parmi les questions soulevées au cours de cette journée, qui est amenée à se renouveler à l’avenir. « Il faut absolument faire en sorte que tout le monde puisse discuter ensemble pour trouver des solutions pour l’avenir. Pour la préservation de l’environnement bien entendu, mais aussi pour l’avenir de la filière-bois » affirme Aurélien Bansept, président du PETR du Pays de la Déodatie.

Ingénieur forestier à l’ONF, le président souligne également « qu’il n’y a pas de vérité vraie en matière de gestion forestière. Car c’est une science inexacte. Nous avons cependant plusieurs options. Quand c’est possible, il s’agit de laisser faire la nature. Mais quand ce n’est pas possible où que l’on se trouve dans une impasse, on réalise alors des tests comme planter des essences nouvelles. En sachant qu’on n’aura du recul que quand 20, 30 ou 50 ans. En matière d’essences d’arbres, on recherche des espèces très flexibles, mais on cherche aussi à diversifier les espèces. Le principe actuellement est d’aller chercher des essences de résineux originaires de l’arc méditerranéen. On ne sait cependant pas où on va, donc on va faire avec ce qu’on a. L’important déjà, c’est de préserver l’existant. »

L’avenir des forêts est une problématique d’autant plus préoccupante dans les Vosges, car avec 2990km² elles recouvrent actuellement 50,9% de la surface du département.

J.J.

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