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L’éclairage public de Saint-Dié-des-Vosgess s’adapte à la conjoncture, dans un contexte de forte augmentation des énergies. Notamment l’électricité. En fonction de l’heure de la journée et de la saison, les lampadaires ont désormais une intensité variable.

« Il y a deux ans, pour des raisons budgétaires, nous avions été contraints de réduire l’éclairage public à travers la ville compte tenu de la hausse très importante des coûts de l’énergie, et plus particulièrement de l’électricité. Ainsi, nous avons équilibré notre budget dédié à ce poste. Même si nous avons fortement réduit l’éclairage, nous n’avons rien gagné » explique le maire Bruno Toussaint qui, avec l’adjoint aux Travaux Patrick Zanchetta, a présenté le nouveau fonctionnement de l’éclairage public déodatien.

Concrètement, l’intensité lumineuse est de 100% jusqu’à 20h, pour ensuite baisser à 50% de 20h à 22h, puis à 20% de 22h à 5h du matin. Retour enfin à 50% de 5h jusqu’au lever du jour. « C’est avant tout une question de confort et de sécurité pour les déodatiens. J’insiste sur le fait que l’extinction de l’éclairage public dans plusieurs endroits de la cité, hormis les quartiers politique de la ville, n’a absolument pas entraîné une hausse des actes de délinquance » ajoute Bruno Toussaint.

Et l’adjoint Patrick Zanchetta de préciser que la mise en place de la luminosité adaptative va permettre d’économiser « près de 300 000 kWh par an supplémentaires, que l’on va pouvoir répartir dans les quartiers qui n’étaient pas éclairés. Entre 2014 et aujourd’hui, avec le remplacement des lampes à sodium par des LEDs, la consommation d’électricité pour l’éclairage public est ainsi passée de 2,5 millions de kWh par à 1,5 million. » L’élu de préciser également que la Ville a signé une nouvelle convention d’éclairage public avec la société Ineo, et ce jusqu’en 2032.

J.J.