Ville martyr, et décorée de la Légion d’Honneur à ce titre, Saint-Dié a été complétement détruite à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avant de définitivement quitter la cité déodatienne, alors que les soldats américains de la 103e Division d’Infanterie approchaient, l’occupant allemand a procédé à l’incendie de la ville ainsi qu’au dynamitage de la cathédrale. C’était en novembre 1944, il y a maintenant bientôt 80 ans.
Cette année 2024 marque donc le 80e anniversaire de la Libération de Saint-Dié par la « Division Cactus », le surnom de la 103e DI Américaine. Un anniversaire que la Municipalité a voulu rendre mémorable, en organisant 3 jours de commémorations et d’animations les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre prochains. Le maire Bruno Toussaint a énuméré succinctement ce mercredi matin les différents temps forts qui rythmeront le 80e anniversaire de la Libération de Saint-Dié, en guise de « save the date ».
Le programme étant pour le moins dense, et pas encore tout à fait définitif, en voici un avant-goût de manière non exhaustive : diffusion et lectures publiques de témoignages de personnes ayant vécues la Libération de Saint-Dié ; exposition d’objets, photos, tenues uniformes et cartes postales ; camp de reconstitution par l’association « The Lost Compagny » ; cérémonie commémorative à la stèle de la 103e Division Américaine ; exposition de véhicules anciens places de l’Europe et du Général-de-Gaulle, en partenariat avec l’Ecurie Gentiane Historique, avec la présence espérée d’un char Sherman ; spectacle son et lumière sur cette même place du Général-de-Gaulle, pour lequel les Déodatien(ne)s sont invité(e)s à participer en s’habillant de vêtements d’époque (plus d’informations auprès de l’accueil de l’Hôtel de Ville) ; bal-concert avec « Glenn Swing Orchestra » ; conférences de Julien Desprez et Dominique-François Bareth ; messe du 80e anniversaire ; spectacles de cabaret avec « Les Nanas dans l’rétro »… le tout étant gratuit.
En bref et en résumé, ce grand week-end du 80e anniversaire de la Libération, qui s’annonce comme l’un des grands événements de l’année, devrait rester dans les mémoires déodatiennes, Et entretenir par la même occasion l’indispensable devoir de mémoire de l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de Saint-Dié.
J.J.
0 commentaire