L’entreprise Gantois a été fondée en 1894, par Joseph Gantois. Soit il y a maintenant 130 ans. Depuis sa fondation, la société industrielle déodatienne, spécialisée dans les tôles perforées et toiles métalliques, a su évoluer pour s’adapter aux mutations de l’industrie française et à la globalisation.
Pour marquer le coup de ce 130e anniversaire, Gantois Industries ouvrait exceptionnellement ses portes au public ce samedi 14 septembre, en proposant des visites guidées des locaux de son usine de la rue des Quatre-Frères-Mougeotte, construite de 1935 à 1937. Les architectes De Mirbeck et Fiquet sont les maîtres d’oeuvres du projet, tandis que l’entreprise Piantanida s’est chargée de construire l’ossature du bâtiment.
Inscrite aux Monuments Historiques depuis 2013, l’usine est remarquable de par sa rotonde, ornée d’une grande porte aux ferronneries Art Déco. Elle est également remarquable de par son triple vitrail réalisé par Georges Janin, artiste maître-verrier nancéien et disciple de Jacques Gruber, et de son bas-relief du sculpteur déodatien Emile Surmely. Ce bas-relief représente l’emblème de l’entreprise, un rhinocéros, accompagné de sa devise « Ma corne s’y brise », qui est par ailleurs une marque déposée.
Une fois les visites terminées, ce soir, à partir de 20h30, un spectacle son et lumière a été projeté sur la façade historique de l’entreprise Gantois. C’est l’artiste-scénographe Marie-Anne Bacquet, qui aidée des étudiants des IUTs de Saint-Dié-des-Vosges et Nancy, a crée ce spectacle d’une vingtaine de minutes.
Toujours à propos de l’usine Gantois, Christian Hocquel, président de l’association « La Poulie » et lui-même ancien de chez Gantois, présente au bar Les Deux Rives de Saint-Dié-des-Vosges une exposition de photographies anciennes, qui sont l’occasion de découvrir une partie de l’histoire de cette entreprise emblématique de la ville.
J.J.
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