Christian Hocquel a initié le cycle d’expositions « Expression éphémère » au bar Les Deux Rives. Durant tout ce mois de septembre, il y présente une exposition de 15 photographies anciennes qui témoignent d’une fraction de l’histoire de Gantois, à l’occasion du 130e anniversaire de l’emblématique entreprise déodatienne. Entrée libre.
Les photographies datent de 1900 à 1950 environ, et montrent notamment les travaux de construction de la tour et du vitrail, en 1935 et 1936, aujourd’hui classés aux Monuments Historiques. Décidée par André Colin, alors directeur de Gantois depuis 1927, la réalisation de cet ensemble architectural a été confiée au cabinet de Mirbeck pour la partie architecture, à l’entreprise Piantanida pour la construction. Georges Janin, artiste maître-verrier nancéien et disciple de Jacques Gruber, s’est pour sa part chargé de l’exécution du triple vitrail. Quant au bas-relief sur lequel est représenté un rhinocéros monocorne d’Asie et l’inscription – marque déposée – « Ma corne s’y brise », il est le fruit du travail du sculpteur déodatien Emile Surmely.
Christian Hocquel, lui-même ancien de chez Gantois, de préciser en complément que « La tour, dans sa partie supérieure, comporte un grillage ondulé inox, posé par Reichenstien, opérateur Gantois. L’éclairage nocturne interne n’a été installé qu’après 1980. A noter que les pendants les hostilités, notamment en novembre 1944, période de bombardements, incendies et dynamitages, l’ensemble, même la verrière, n’a subi aucun dommage. »
Pour aller plus loin, l’association La Poulie, que préside Christian Hocquel et qui se consacre au patrimoine industriel local, a édité en 2018 un livre consacré au patrimoine industriel en Déodatie, qui comporte un certain nombre de pages consacrées à Gantois. Le livre est encore disponible, directement auprès de Christian Hocquel (hocquel.christian@orange.fr) ou la Librairie Le Neuf.
J.J.
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