Pour la seconde fois depuis sa création, l’IUT de Saint-Dié-des-Vosges accueille le Challenge Écologie & Solidarité, qui fait sa 13e édition ce vendredi 14 mars.
Un événement pour promouvoir le développement durable
Impulsé par l’Université de Lorraine, ce challenge s’inscrit dans le cadre de la Semaine Étudiante de l’Écologie et de la Solidarité. Il a pour objectif de favoriser les échanges entre étudiants autour du thème du développement durable. Il est également l’occasion de présenter un projet de fin d’études, de création d’entreprise, ainsi qu’une action réalisée en stage ou au sein d’une association. Le tout en lien avec la thématique du challenge.
Des projets en compétition dans quatre grandes catégories
Cette année, le jury doit départager les 24 projets en lice, répartis selon quatre grands défis : les technologies durables, la protection de l’environnement, la santé et la qualité de vie, et l’engagement solidaire.
En parallèle des projets présentés, qui seront récompensés en fin d’après-midi par des prix de 500€ et 800€ ainsi que par des trophées – réalisés par le lycée Georges-Baumont, différents acteurs locaux, dont l’association ETC… Terra et Amnesty International, sont présents pour informer et échanger avec le public. Avec les étudiants de l’IUT, mais aussi avec les personnes extérieures, car le Challenge Écologie & Solidarité est ouvert aux visiteurs.
« Mouss’aïque », un projet de végétalisation des façades
C’est dans le défi n°2, relatif à la protection de l’environnement, que Cédric Le Coat, alternant ingénieur en Master 2 Génie de l’Environnement à Metz, travaille actuellement sur un projet de végétalisation des façades de bâtiments avec des mousses terrestres.
Baptisé « Mouss’aïque », ce projet se base sur des dalles végétales en liège et fibres de coco, sur lesquelles est collée de la mousse. C’est en partant du constat que de grandes surfaces verticales sont inutilisées à Metz et Nancy, villes où il étudie et réside, que Cédric Le Coat a eu cette idée.
Une alternative écologique et économique
« Je me suis demandé comment on pourrait utiliser ces façades-là. Venant du monde de l’aquariophilie, je me suis dit : pourquoi pas faire ça sur les murs ? En me basant sur des recherches d’une chercheuse italienne, j’ai mené plusieurs expériences depuis septembre dernier. J’ai notamment broyé de la mousse pour ensuite l’appliquer comme une peinture. Pour l’instant je tâtonne encore, mais la mousse présente de nombreux avantages. Cette solution serait moins onéreuse qu’un mur végétal. Moins lourde également, car le poids au m² est de 800 g et encore moins en été. »
Pour Cédric Le Coat, la mousse naturelle présente de nombreux avantages, outre son coût et son poids. « C’est un bon isolant et facile d’entretien, qui laisse respirer le mur, son empreinte carbone est positive et c’est formidable pour la biodiversité. La mousse est également malléable. On peut obtenir différentes formes et plusieurs aspects visuels. Mon idée à travers ce projet, c’est de montrer que l’idée fonctionne. J’ai des contacts avec la Municipalité de Metz et une entreprise en Bretagne, d’où je suis originaire. Donc je vais voir si cela vaut le coup de creuser ce projet plus loin que mes études. »
J.J.
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