(Photographies Marc Fourniquet)
Dans le cadre de la Journée mondiale pour la défense des animaux liminaires, qui sont les animaux vivant en liberté dans l’espace urbain à proximité des humains, une action était organisée samedi après-midi devant le magasin E.Leclerc de Saint-Dié-des-Vosges. À travers cette mobilisation, l’association PAZ – Projet Animaux Zoopolis – appelle l’enseigne à cesser la vente de pièges à colle, dénoncés comme particulièrement cruels.
Sensibilisation du public devant le E.Leclerc de Saint-Dié-des-Vosges
Sur place, les militants ont brandi des photos d’animaux piégés, tout en distribuant des tracts afin de sensibiliser le public. Car comme l’explique PAZ, l’enseigne E.Leclerc ne s’est pas encore engagée à retirer de ses rayons les pièges à colle. Et ce, contrairement à Carrefour, Intermarché, Gamm Vert, Jardiland, Bricorama, L’Entrepôt du Bricolage et Rural, qui ont cessé la commercialisation de ces produits après l’écoulement des derniers stocks.
Une cruauté dénoncée par la cofondatrice de PAZ
Pour Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ, « Les pièges à colle sont d’une cruauté extrême pour les animaux piégés qui meurent de faim, de soif ou d’épuisement dans leurs propres excréments après de longues heures d’agonie. »
Deux propositions de loi pour interdire les pièges à colle
Deux propositions de loi ont également été déposées en mars et avril 2025, visant à interdire la production, la commercialisation et l’utilisation des pièges à colle, respectivement par le sénateur socialiste Bernard Jomier et le député LFI Gabriel Amard.
Une journée pour promouvoir la cohabitation avec les animaux liminaires
Initiée par PAZ, la Journée mondiale pour la défense des animaux liminaires vise à promouvoir la cohabitation avec les animaux urbains ni domestiques ni sauvages, « souvent ignorés ou éliminés ». Le thème de cette deuxième édition est précisément la lutte contre les pièges à colle.
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