(Photographies Marc Fourniquet)
Marie-Louise Spaëth est née le 16 juillet 1923 à Saint-Dié-des-Vosges. Parce qu’on n’a pas tous les jours 100 ans, la jeune centenaire a été mise à l’honneur hier dimanche 16 juillet à son domicile déodatien, en présence de sa famille.
Comme pour chaque nouveau centenaire vosgien, le Conseil Départemental des Vosges, représenté par le vice-président William Mathis, lui a remis un diplôme ainsi qu’une grande image d’Epinal par le Conseil Départemental des Vosges. Le maire Bruno Toussaint lui a quant à lui offert un bouquet de fleurs de la part de la Ville.
Enfant unique de René Grosdemange et Marguerite Laëmel, Marie-Louise épouse Henri Spaëth après la Seconde Guerre mondiale. De cette union sont nés Evelyne, le 4 janvier 1948, et Richard, le 29 juin 1949. Couturière de métier, Marie-Louise Spaëth a travaillé dans différentes usines de fabrication de textile de la cité déodatienne, ville qu’elle n’a par ailleurs jamais quittée, notamment chez Claude&Duval où elle fut la meilleure ouvrière de l’entreprise. Devenue veuve trop tôt, elle élève seule ses enfants, accompagnée de sa maman, veuve également. Ce duo mère-fille étant inséparable.
En parallèle de sa vie de famille, Marie-Louise Spaëth confectionne les vêtements à la dernière mode pour ses enfants, des tricots, des vestes, des robes pour ses amies, reprend des jupes… Grand-mère dévouée de 4 petits-enfants, puis arrière-grand-mère à 6 reprises, elle n’oublie jamais un anniversaire ni une fête. Tous ont un trousseau de naissance tricoté par les soins de Marie-Louise Spaëth, qui s’est également découvert une passion tardive pour la peinture.
« Marie est repère essentiel dans notre existence. Sa vie et son expérience sont un héritage à sa descendance. Sa sagesse et sa tendresse nous poussent à toujours plus de modestie et de patience. Elle nous a enseigné que seules la sagesse et l’humilité amènent à la sérénité et à la paix du cœur… Merci à toi ! » a déclaré la famille de la jeune centenaire, très bien entourée par ses proches.
J.J.
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