La conjoncture économique actuelle, avec une inflation qui s’est installée depuis de longs mois, se traduit notamment par une sobriété énergétique. De nombreuses personnes ont donc laissé les guirlandes, rennes et autres motifs lumineux dans leurs cartons pour ces fêtes de fin d’année.
Ce n’est pas le cas des Déodatiens Nicolas Risacher et Sylvain Payeur, au contraire. Les 2 Déodatiens ont à cœur d’illuminer l’extérieur comme l’intérieur de leur maison de la rue du 12e Régiment d’Artillerie. Sapin de Noël à l’ancienne, guirlandes multicolores, sujets de Noël et ambiances lumineuses dans le salon… guirlandes de différentes formes et de couleurs blanc et bleu, sucres d’orges géants, étoiles, stalactites, cadeaux ou têtes de rennes en LEDs, la maison déodatienne brille de mille feux une fois la nuit tombée, de 17h à minuit.
Pour Nicolas Risacher comme pour Sylvain Payeur, tous 2 très attachés à la magie de Noël, décorer ainsi leur maison amène « un côté sympa, mais qui malheureusement se perd à Saint-Dié-des-Vosges. On est quasiment les seuls à encore illuminer notre maison pour les fêtes de fin d’année. Si les gens n’installaient ne serait-ce qu’une guirlande sur leur balcon ou sur une fenêtre, cela égaierait vraiment la ville pour Noël. Là c’est tristounet. »
Nicolas Risacher estime d’ailleurs que l’argument du coût de l’électricité pour allumer les différentes décorations de Noël n’est qu’un prétexte pour ne rien faire. « Nous avons 7000 LEDs dehors, c’est allumé tous les soirs et ça doit représenter un surcoût en électricité d’à peine 15€ par mois. Franchement ce n’est pas une question d’argent, c’est juste une excuse de dire que ça coûte cher. C’est davantage par fainéantise ou parce que les gens sont blasés par leurs soucis. Les gens ont perdu ce « truc » de Noël, et c’est dommage ! »
Les 2 Déodatiens, qui participent depuis plusieurs années au concours municipal des décorations de Noël – auparavant des illuminations – comptent bien illuminer leur maison encore l’année prochaine, en y ajoutant de nouveaux éléments. « On aimerait bien faire comme aux Etats-Unis, avec les éclairages qui s’accordent avec la musique. »
J.J.
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